
Acteur charismatique, réalisateur oscarisé et pionnier du cinéma indépendant, Robert Redford, décédé mardi à l’âge de 89 ans, a laissé une empreinte profonde sur l’histoire du septième art aux Etats-Unis.
Au fil de sa carrière, cette figure emblématique du cinéma américain a su allier à la perfection rigueur artistique et conscience intellectuelle, privilégiant des œuvres porteuses de sens, qui explorent avec subtilité des thématiques aussi universelles que le deuil, les fractures sociales, ou la politique.
Né en 1936 à Santa Monica, en Californie, Charles Robert Redford Jr. s’impose dans les années 1960 comme l’un des visages les plus emblématiques de Hollywood, incarnant une certaine élégance américaine, à la fois magnétique et engagée.
Après un séjour en Europe, où il approfondit sa formation artistique et affine sa sensibilité créative, il regagne les Etats-Unis et entreprend une carrière sur la scène théâtrale, notamment à Broadway (New York), où il se distingue dans "Barefoot in the Park" (1963), comédie dans laquelle il incarne un avocat rigide aux côtés d’Elizabeth Ashley.
Le cinéma ne tarde pas à l’adopter. Son rôle dans le film "Butch Cassidy and the Sundance Kid" (1969), où il partage l’affiche avec Paul Newman, le propulse au rang de star internationale. Suivent des succès retentissants comme "L’Arnaque" (1973), qui lui a valu une nomination aux Oscars.
Tout au long de sa carrière, Redford privilégie des rôles alliant intensité dramatique et finesse artistique. Il incarne ainsi un journaliste obstiné dans "Les Hommes du Président" (1976), un agent de la C.I.A. traqué dans "Les Trois jours du Condor" (1975), ou encore un partenaire romantique de Meryl Streep dans "Out of Africa" (1985). Chacun de ses choix témoigne de sa capacité à conjuguer divertissement et profondeur.
A quarante ans, Redford passe derrière la caméra. Son premier film "Ordinary People" (1980), drame familial d’une grande intensité, remporte quatre Oscars, dont celui du meilleur réalisateur.
L’héritage de Robert Redford dépasse sa carrière d’acteur et de cinéaste. Visionnaire, il fonde en 1981 le Sundance Institute, suivi par le Festival du film de Sundance, qui s’impose rapidement comme une vitrine incontournable du cinéma indépendant.
Grâce à ces initiatives, le cinéma indépendant acquiert une légitimité et une visibilité mondiales, ouvrant la voie à une génération de cinéastes qui marqueront l’industrie du 7e art, notamment Quentin Tarantino, Steven Soderbergh, Darren Aronofsky, Ava DuVernay ou encore Chloé Zhao.
Icône mondiale du septième art et star adulée, Robert Redford restera dans la mémoire collective comme bien plus qu’un acteur glamour. Il fut un bâtisseur de ponts entre cinéma grand public et cinéma d’auteur, mais aussi entre engagement personnel et action collective, laissant une empreinte unique sur l’industrie cinématographique.
Il a rendu l’âme pendant son sommeil à sa résidence dans les montagnes de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis, selon sa publiciste.
Au fil de sa carrière, cette figure emblématique du cinéma américain a su allier à la perfection rigueur artistique et conscience intellectuelle, privilégiant des œuvres porteuses de sens, qui explorent avec subtilité des thématiques aussi universelles que le deuil, les fractures sociales, ou la politique.
Né en 1936 à Santa Monica, en Californie, Charles Robert Redford Jr. s’impose dans les années 1960 comme l’un des visages les plus emblématiques de Hollywood, incarnant une certaine élégance américaine, à la fois magnétique et engagée.
Après un séjour en Europe, où il approfondit sa formation artistique et affine sa sensibilité créative, il regagne les Etats-Unis et entreprend une carrière sur la scène théâtrale, notamment à Broadway (New York), où il se distingue dans "Barefoot in the Park" (1963), comédie dans laquelle il incarne un avocat rigide aux côtés d’Elizabeth Ashley.
Le cinéma ne tarde pas à l’adopter. Son rôle dans le film "Butch Cassidy and the Sundance Kid" (1969), où il partage l’affiche avec Paul Newman, le propulse au rang de star internationale. Suivent des succès retentissants comme "L’Arnaque" (1973), qui lui a valu une nomination aux Oscars.
Tout au long de sa carrière, Redford privilégie des rôles alliant intensité dramatique et finesse artistique. Il incarne ainsi un journaliste obstiné dans "Les Hommes du Président" (1976), un agent de la C.I.A. traqué dans "Les Trois jours du Condor" (1975), ou encore un partenaire romantique de Meryl Streep dans "Out of Africa" (1985). Chacun de ses choix témoigne de sa capacité à conjuguer divertissement et profondeur.
A quarante ans, Redford passe derrière la caméra. Son premier film "Ordinary People" (1980), drame familial d’une grande intensité, remporte quatre Oscars, dont celui du meilleur réalisateur.
L’héritage de Robert Redford dépasse sa carrière d’acteur et de cinéaste. Visionnaire, il fonde en 1981 le Sundance Institute, suivi par le Festival du film de Sundance, qui s’impose rapidement comme une vitrine incontournable du cinéma indépendant.
Grâce à ces initiatives, le cinéma indépendant acquiert une légitimité et une visibilité mondiales, ouvrant la voie à une génération de cinéastes qui marqueront l’industrie du 7e art, notamment Quentin Tarantino, Steven Soderbergh, Darren Aronofsky, Ava DuVernay ou encore Chloé Zhao.
Icône mondiale du septième art et star adulée, Robert Redford restera dans la mémoire collective comme bien plus qu’un acteur glamour. Il fut un bâtisseur de ponts entre cinéma grand public et cinéma d’auteur, mais aussi entre engagement personnel et action collective, laissant une empreinte unique sur l’industrie cinématographique.
Il a rendu l’âme pendant son sommeil à sa résidence dans les montagnes de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis, selon sa publiciste.