Cinéaste éclectique et citoyen résolument engagé, Rob Reiner, retrouvé mort dimanche d'un "homicide apparent" à son domicile de Los Angeles aux côtés de son épouse, la photographe Michele Singer, aura fait preuve d'une rare inventivité tout au long de sa carrière.
De la comédie romantique - "Quand Harry rencontre Sally" - au thriller terrifiant - "Misery", adapté d'un roman de Stephen King - en passant par le récit initiatique - "Stand by me" qui a révélé River Phoenix -, Rob Reiner a essayé tous les genres, souvent avec succès.
Et plusieurs de ses films sont devenus culte.
Enfant de la balle, né le 6 mars 1947 à New York, Rob Reiner est le fils de l'humoriste et réalisateur Carl Reiner ("Les cadavres ne portent pas de costard").
Après des études à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) où il se forme au cinéma et au théâtre, c'est aux côtés des amis de son père, parmi lesquels Mel Brooks, qu'il commence sa carrière à Hollywood, d'abord comme acteur dans des séries télévisées, notamment "All in the family", avant de passer derrière la caméra.
Son premier long-métrage, en 1984, est un faux documentaire, "Spinal Tap", consacré à un groupe de rock imaginaire. Le succès, déjà, est au rendez-vous.
En 1986, Rob Reiner s'empare pour la première fois d'un roman de Stephen King ("The Body") pour réaliser "Stand by me". L'histoire de quatre adolescents partis au début des années 60 à la recherche du corps d'un garçon disparu. Un film d'apprentissage devenu culte, tragique et drôle, considéré comme son premier chef-d'oeuvre.
Ma femme et mes enfants
L'année suivante, Rob Reiner réalise "Princess Bride", un inattendu et désopilant film de cape et d'épée, avec Peter Falk.
En 1989, nouveau changement de cap avec la comédie romantique au succès intemporel "Quand Harry rencontre Sally".
Le couple formé par Billy Crystal et Meg Ryan fonctionne à merveille. La scène où Sally mime un orgasme bruyant en plein restaurant, sous le regard stupéfait de son compagnon, demeure une des scènes les plus mémorables de l'histoire du cinéma. Avec cette réplique mythique qui clôt la scène: "La même chose qu'elle", commande au serveur une cliente du restaurant.
Le réalisateur ne s'endort pas sur ses lauriers. Nouveau changement de registre en 1990 avec "Misery", également adapté d'un roman de Stephen King, qui offre à la comédienne Kathy Bates l'Oscar de la meilleure actrice.
Un an plus tard, Rob Reiner change encore de registre avec "Des hommes d'honneur", huis clos glaçant sur un procès militaire avec Tom Cruise, Demi Moore et un Jack Nicholson plus effrayant que jamais.
Il y aura ensuite "Le président et Miss Wade", "Sans plus attendre" avec l'inusable Jack Nicholson et Morgan Freeman, et plusieurs autres films qui n'atteindront pas le succès de ceux des années 90.
Rob Reiner retrouve alors son métier de comédien. En 2013, il apparaît dans le film de Martin Scorsese "Le Loup de Wall Street", aux côtés de Leonardo DiCaprio. Plus récemment, il a joué dans la série "The Bear".
En marge de ses activités à Hollywood, Rob Reiner était un militant de longue date proche des démocrates. Il défendait le droit au mariage pour tous et restait un critique virulent de l'administration Trump.
A l'annonce de sa mort, d'éminents démocrates dont l'ancien président Barack Obama et l'ancienne vice-présidente Kamala Harris, lui ont rendu hommage.
L'an dernier, alors qu'il se préparait à tourner la suite de "Spinal Tap", il s'était entretenu avec le New York Times. "Ma femme et mes enfants", avait-il assuré. "C'est ce qui compte le plus pour moi".
Il avait aussi salué sa chance de faire cette carrière artistique. "Personne sur son lit de mort ne dit jamais: +j'aurais dû passer plus de temps au bureau+".
De la comédie romantique - "Quand Harry rencontre Sally" - au thriller terrifiant - "Misery", adapté d'un roman de Stephen King - en passant par le récit initiatique - "Stand by me" qui a révélé River Phoenix -, Rob Reiner a essayé tous les genres, souvent avec succès.
Et plusieurs de ses films sont devenus culte.
Enfant de la balle, né le 6 mars 1947 à New York, Rob Reiner est le fils de l'humoriste et réalisateur Carl Reiner ("Les cadavres ne portent pas de costard").
Après des études à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) où il se forme au cinéma et au théâtre, c'est aux côtés des amis de son père, parmi lesquels Mel Brooks, qu'il commence sa carrière à Hollywood, d'abord comme acteur dans des séries télévisées, notamment "All in the family", avant de passer derrière la caméra.
Son premier long-métrage, en 1984, est un faux documentaire, "Spinal Tap", consacré à un groupe de rock imaginaire. Le succès, déjà, est au rendez-vous.
En 1986, Rob Reiner s'empare pour la première fois d'un roman de Stephen King ("The Body") pour réaliser "Stand by me". L'histoire de quatre adolescents partis au début des années 60 à la recherche du corps d'un garçon disparu. Un film d'apprentissage devenu culte, tragique et drôle, considéré comme son premier chef-d'oeuvre.
Ma femme et mes enfants
L'année suivante, Rob Reiner réalise "Princess Bride", un inattendu et désopilant film de cape et d'épée, avec Peter Falk.
En 1989, nouveau changement de cap avec la comédie romantique au succès intemporel "Quand Harry rencontre Sally".
Le couple formé par Billy Crystal et Meg Ryan fonctionne à merveille. La scène où Sally mime un orgasme bruyant en plein restaurant, sous le regard stupéfait de son compagnon, demeure une des scènes les plus mémorables de l'histoire du cinéma. Avec cette réplique mythique qui clôt la scène: "La même chose qu'elle", commande au serveur une cliente du restaurant.
Le réalisateur ne s'endort pas sur ses lauriers. Nouveau changement de registre en 1990 avec "Misery", également adapté d'un roman de Stephen King, qui offre à la comédienne Kathy Bates l'Oscar de la meilleure actrice.
Un an plus tard, Rob Reiner change encore de registre avec "Des hommes d'honneur", huis clos glaçant sur un procès militaire avec Tom Cruise, Demi Moore et un Jack Nicholson plus effrayant que jamais.
Il y aura ensuite "Le président et Miss Wade", "Sans plus attendre" avec l'inusable Jack Nicholson et Morgan Freeman, et plusieurs autres films qui n'atteindront pas le succès de ceux des années 90.
Rob Reiner retrouve alors son métier de comédien. En 2013, il apparaît dans le film de Martin Scorsese "Le Loup de Wall Street", aux côtés de Leonardo DiCaprio. Plus récemment, il a joué dans la série "The Bear".
En marge de ses activités à Hollywood, Rob Reiner était un militant de longue date proche des démocrates. Il défendait le droit au mariage pour tous et restait un critique virulent de l'administration Trump.
A l'annonce de sa mort, d'éminents démocrates dont l'ancien président Barack Obama et l'ancienne vice-présidente Kamala Harris, lui ont rendu hommage.
L'an dernier, alors qu'il se préparait à tourner la suite de "Spinal Tap", il s'était entretenu avec le New York Times. "Ma femme et mes enfants", avait-il assuré. "C'est ce qui compte le plus pour moi".
Il avait aussi salué sa chance de faire cette carrière artistique. "Personne sur son lit de mort ne dit jamais: +j'aurais dû passer plus de temps au bureau+".
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