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Durant vingt ans d’activités cinématographiques, donc, la casbah n’a pas été réhabilitée, à l’exception de l’entrée Imi’n Targua, alors que les sociétés de production occupent places, terrains, ruelles et mosquées, sans prêter attention à leur pérennité. La casbah qui réclame, à cor et à cri, sa réhabilitation, a vu le tournage de plusieurs chefs-d’œuvre tels que « The sheltuag sky », l’autre titre du film italien « Un thé au Sahara » du réalisateur Bernardo Bertolucci, lequel avait puisé son sujet du roman de l’écrivain américain Paul Bowls. Outre ce film, les lieux de cette casbah non loin d’Agdz ont vu le tournage de « Babel » qui a connu la participation d’un garçon du douar (Abou Bakr Aït Lkaid), « Prince of Persia » et « Passion ». Les populations de Tamnougalt connaissent un certain développement à l’instar d’Ouarzazate et de la zone d’Aït Benhaddou, alors qu’en réalité ce sont les mêmes problèmes qui se posent ici et là. Les entrées du cinéma ne figurent même pas dans le budget de la municipalité. Les mauvaises langues parlent de dilapidation de l’argent provenant de la location de certains lieux publics relevant de la municipalité, notamment la casbah de Taourirt, sinon comment peut-on expliquer que cet argent ne soit pas utilisé pour restaurer la partie endommagée de cette casbah?
Les habitants de Tamnougalt se contentent de signer une pétition contre l’exploitation de cette casbah sans réhabilitation ni restauration, en tant que source de revenu direct et indirect pour les habitants. Dans ce cadre, les autorités doivent assumer leurs responsabilités envers les sociétés de production et couper court aux pratiques frauduleuses portant sur la façon de s’adjuger leurs services. Pour l’instant, les habitants de cette casbah n’ont plus qu’un slogan à scander en chœur : sauvez Tamnougalt!