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Militant politique et défenseur algérien des droits de l’Homme vivant au Maroc, Walid Kebir était invité par les organisateurs du Moussem de Tan-Tan. Dans cet entretien, il nous livre ses impressions.
Libé : Vous êtes militant politique et défenseur des droits de l’Homme. Décrivez-nous la situation des droits de l’Homme dans votre pays?
Walid Kebir : J’ai été persécuté en Algérie et menacé pour la simple raison que j’ai exprimé mon opinion quant à la situation politique du pays et pour avoir crié la volonté de changement qu’exprime le peuple algérien dans toutes ses composantes.
Vous avez visité les différentes provinces marocaines du Sud. Quelle appréciation faites-vous du développement que connaissent ces provinces ?
Le développement que connaissent ces provinces a étonné tous ceux qui ont eu la chance de les visiter et dément la propagande algérienne qui prétend que ce sont des « provinces occupées ». Rien qu’à voir la quiétude des habitants, les belles maisons qu’ils y bâtissent et les infrastructures que ne cessent de créer et d’entretenir les autorités, on se rend compte que c’est l’œuvre d’un Etat qui se trouve chez lui et qui veut bâtir ses différentes régions.
Dans des vidéos que j’ai partagées en live avec des compatriotes restés sous le joug de la junte d’Alger, ces derniers, commentant les infrastructures sportives et les différents stades de proximité de Laâyoune, ont souligné que le Maroc a réalisé en quelques années dans ses provinces du Sud ce que l’Algérie n’a pas pu réaliser en un demi-siècle sur l’ensemble de son territoire.
A Laâyoune, vous avez fondé un cadre défendant l’autonomie interne du Sahara marocain. Quels sont les efforts que vous avez accomplis pour la vulgarisation de ce cadre ?
A Laâyoune, ce cadre a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par les populations locales exprimant leur adhésion et leur soutien. Sur le plan international, le cadre a eu le soutien d’activistes tunisiens, libyens, mauritaniens et saoudiens. Comme tout le monde le sait, le problème du Sahara demeure l’unique obstacle à la mise sur les rails du Maghreb des peuples et tout le monde sait que ce problème est un artifice créé par les dictateurs d’Alger pour détourner l’attention du peuple algérien de ses problèmes. Mais cela n’empêche pas le Hirak qui a le soutien de tous les Algériens de revendiquer le départ des dictateurs imposés par les militaires.
D’aucuns assurent que les richesses algériennes sont mises à la disposition des chefs du polisario qui en privent et le peuple algérien et les populations des camps de Tindouf. Qu’en est-il, selon vous ?
Il n’est un secret pour personne que grâce aux fortunes que leur attribuent les dirigeants d’Alger, les chefs du polisario mènent une vie de nababs au détriment des populations séquestrées et affamées dans les camps de Tindouf. Les dictateurs d’Alger qui ne peuvent ignorer cette réalité ne font rien pour la changer. Bien au contraire, ils font tout pour la perpétuer et couvrent les violations des droits de l’Homme dont sont victimes ces populations.
Tan-Tan. Propos recueillis par Ahmadou El-Katab
Libé : Vous êtes militant politique et défenseur des droits de l’Homme. Décrivez-nous la situation des droits de l’Homme dans votre pays?
Walid Kebir : J’ai été persécuté en Algérie et menacé pour la simple raison que j’ai exprimé mon opinion quant à la situation politique du pays et pour avoir crié la volonté de changement qu’exprime le peuple algérien dans toutes ses composantes.
Vous avez visité les différentes provinces marocaines du Sud. Quelle appréciation faites-vous du développement que connaissent ces provinces ?
Le développement que connaissent ces provinces a étonné tous ceux qui ont eu la chance de les visiter et dément la propagande algérienne qui prétend que ce sont des « provinces occupées ». Rien qu’à voir la quiétude des habitants, les belles maisons qu’ils y bâtissent et les infrastructures que ne cessent de créer et d’entretenir les autorités, on se rend compte que c’est l’œuvre d’un Etat qui se trouve chez lui et qui veut bâtir ses différentes régions.
Dans des vidéos que j’ai partagées en live avec des compatriotes restés sous le joug de la junte d’Alger, ces derniers, commentant les infrastructures sportives et les différents stades de proximité de Laâyoune, ont souligné que le Maroc a réalisé en quelques années dans ses provinces du Sud ce que l’Algérie n’a pas pu réaliser en un demi-siècle sur l’ensemble de son territoire.
A Laâyoune, vous avez fondé un cadre défendant l’autonomie interne du Sahara marocain. Quels sont les efforts que vous avez accomplis pour la vulgarisation de ce cadre ?
A Laâyoune, ce cadre a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par les populations locales exprimant leur adhésion et leur soutien. Sur le plan international, le cadre a eu le soutien d’activistes tunisiens, libyens, mauritaniens et saoudiens. Comme tout le monde le sait, le problème du Sahara demeure l’unique obstacle à la mise sur les rails du Maghreb des peuples et tout le monde sait que ce problème est un artifice créé par les dictateurs d’Alger pour détourner l’attention du peuple algérien de ses problèmes. Mais cela n’empêche pas le Hirak qui a le soutien de tous les Algériens de revendiquer le départ des dictateurs imposés par les militaires.
D’aucuns assurent que les richesses algériennes sont mises à la disposition des chefs du polisario qui en privent et le peuple algérien et les populations des camps de Tindouf. Qu’en est-il, selon vous ?
Il n’est un secret pour personne que grâce aux fortunes que leur attribuent les dirigeants d’Alger, les chefs du polisario mènent une vie de nababs au détriment des populations séquestrées et affamées dans les camps de Tindouf. Les dictateurs d’Alger qui ne peuvent ignorer cette réalité ne font rien pour la changer. Bien au contraire, ils font tout pour la perpétuer et couvrent les violations des droits de l’Homme dont sont victimes ces populations.
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