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La première attaque s'est produite dans la localité de Kilifi lorsque des jeunes gens armés de machettes ont attaqué un bureau de vote dans le quartier de Chumani.
Au total, neuf membres des forces de l'ordre, deux civils et six agresseurs ont péri dans ces incidents, précisent des responsables de la police kényane.
«Six policiers et six (de leurs) agresseurs ont été tués pendant les affrontements», a déclaré à la presse David Kimaiyo, le chef de la police kenyane, en soupçonnant des militants d’un mouvement sécessionniste régional, le MRC, d’être à l’origine de ces violences.
Bien que la justice ait annulé l’an dernier l’interdiction du MRC prononcée en 2010, les autorités le considèrent toujours comme un groupe criminel et ont arrêté la plupart de ses responsables en octobre.
Après une nuit marquée par la mort par balles de plusieurs policiers à Mombasa (est), les bureaux de vote se sont ouverts lundi au Kenya pour des élections générales sur lesquelles plane l’ombre des terribles violences ayant marqué le précédent scrutin de fin 2007.
Malgré quelques retards, les bureaux de vote, devant lesquels s’étiraient de longues files d’électeurs, ont en général ouvert comme prévu à travers le pays. Douze personnes dont six policiers ont été tuées lors d’attaques contre des forces de l’ordre dans la nuit de dimanche à lundi sur la côte du Kenya, quelques heures avant le début des opérations de vote.
La police a déployé 99.000 policiers sur l’ensemble du territoire pour assurer la sécurité du scrutin.
Environ 14,3 millions de Kenyans devaient élire leur président, députés, sénateurs, gouverneurs (exécutif départemental), membres de l’Assemblée départementale et un quota de femmes à l’Assemblée nationale et doivent déposer six bulletins dans les urnes.