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			 «Nous mettrons tout en oeuvre pour qu’il y ait effectivement tous les moyens qui soient mis à disposition de la Tunisie pour retrouver l’argent qui a été capté, volé, mais qui n’a pas été placé en France», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Marzouki, reçu à l’Elysée à l’occasion de sa première visite officielle en France en tant que chef d’Etat tunisien «issu d’élections démocratiques».
M. Hollande, qui a réaffirmé à cette occasion le soutien de la France à la transition tunisienne, répondait ainsi favorablement à une demande formulée dans ce sens par le président tunisien qui, tout en se félicitant que Ben Ali ne dispose «d’aucune complicité en France», a sollicité l’aide de «détectives financiers» français, «avec leur technicité», pour «repérer la façon dont cet argent s’est évaporé».
Lundi, l’ancien président déchu, réfugié en Arabie Saoudite depuis sa fuite en janvier 2011 sur fond de la révolution tunisienne, avait exprimé, par l’intermédiaire de son avocat, sa disposition à se désister en faveur de l’Etat tunisien «de tous prétendus avoirs ou ressources économiques» lui appartenant et qui se trouveraient sur le territoire suisse.
M. Marzouki, qui s’est dit «très surpris» par cette proposition de rétrocéder à la Tunisie «une partie» des avoirs volés, a insisté: «Nous ne voulons pas une partie, nous voulons le tout». «Nous estimons que ce que cet homme et sa famille ont volé à la Tunisie se chiffre en milliards de dollars et que c’est la totalité de cette somme qui doit revenir en Tunisie», a-t-il dit. «Si M. Ben Ali n’a rien à se reprocher, qu’il se présente en Tunisie, je peux lui garantir sa sécurité physique et je peux lui garantir qu’il aura un procès équitable», a-t-il ajouté.
La Suisse avait annoncé, en octobre dernier, qu’elle bloquait 60 millions de francs suisses (48,7 millions d’euros) d’avoirs tunisiens.

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