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Les relations sino-marocaines ont enregistré des progrès constants dans divers domaines ces dernières années, souligne la publication, notant que ce rendez-vous économique international a aussi constitué pour le Maroc une remarquable plateforme pour tisser des liens de coopération dans divers secteurs avec le monde des affaires en Chine et ailleurs.
Cité par la publication, le conseiller économique à l'ambassade du Maroc à Pékin, Brahim Boudani, a fait savoir que la participation du Royaume à cette exposition, organisée du 5 au 10 novembre à Shanghai, avait pour objectif de promouvoir le Maroc en tant que destination d’affaires, tout en présentant aux investisseurs étrangers le climat d’affaire favorable et les incitations offertes par le Royaume, rapporte la MAP.
L’accent a été également mis par le diplomate marocain sur les perspectives importantes des investissements chinois au Maroc, compte tenu de la complémentarité des plans de développement des deux pays, notamment en matière des nouvelles industries.
Il a également exprimé, poursuit le quotidien, la volonté du Royaume d'attirer davantage d’entreprises chinoises œuvrant dans les secteurs de l'industrie des énergies renouvelables, rappelant, à cet égard, la participation de la Chine dans le chantier des nouvelles énergies au Maroc à travers le projet "Noor".
Et de préciser que le Royaume, qui a adhéré à l’Initiative "La Ceinture et la route" lancée par le président chinois Xi Jinping en 2013, est à même de constituer une plateforme logistique importante pour ce grand projet chinois, compte tenu de sa position géostratégique, sa stabilité politique et ses différents accords de libre-échange conclus avec plusieurs pays européens, américains, africains et arabes.
Le Maroc avait décidé en 2016 de supprimer le visa pour les ressortissants chinois souhaitant se rendre au Royaume, ce qui a propulsé le nombre de visiteurs chinois au Maroc de 43.000 en 2016 à 120.000 en 2017, avec l'objectif d'atteindre 200.000 en 2018, rappelle la publication.
Parallèlement au développement des relations économiques sino-marocaines, la publication a mis en avant l’intérêt manifesté par le Royaume pour la culture chinoise, comme en atteste l’ouverture de trois instituts Confucius au Maroc et l’afflux grandissant des Marocains pour y étudier la langue chinoise.