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Ces affrontements ont fait ressurgir la crainte d'une campagne électorale agitée dans un pays à l'histoire marquée par les violences politiques et militaires, où les manifestations de l'opposition sont le plus souvent durement réprimées.
Le dernier bilan de 130 blessés donné à la télévision nationale par le ministre de la Sécurité, Maramany Cissé, a été établi selon lui en collaboration avec les divers établissements hospitaliers de Conakry où ont été admises les victimes.
Almamy Soumah, un responsable de l'opposition, a affirmé que les manifestants blessés l'ont en partie été alors qu'ils voulaient "venger un des leurs, arrêté, séquestré puis battu par des policiers devant le siège du RPG", le Rassemblement du peuple de Guinée (au pouvoir).
L'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, un des principaux opposants, battu par Alpha Condé au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, a estimé que "la marche pacifique a été interrompue par les loubards du RPG avec la complicité des forces de l'ordre".
De son côté, Albert Damantang Camara a souhaité que "le débat se déplace de la rue vers un cadre plus approprié. Le chef de l'Etat a demandé une rencontre avec les leaders politiques. Nous souhaitons qu'au cours de cette rencontre un certain nombre d'incompréhensions (soient levées) et des solutions trouvées", en vue de "ramener la confiance autour du processus électoral".
Le président Condé a invité les partis, syndicats, et organisations de la société civile à une rencontre lundi sur les législatives.