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Le cerveau des mouches du vinaigre (Drosophilia melanogaster) n'a absolument plus aucun secret pour eux : des chercheurs américains ont réussi à mettre au point une carte détaillée de l'activité neuronale de ces insectes pour plusieurs comportements. Selon les résultats publiés le 13 juillet 2017 dans la revue Cell, cette recherche a permis l'analyse de pas moins de 2204 groupes de neurones différents chez quelque 400.000 mouches.
3800 ans de données à décrypter pour un humain
Les scientifiques ont filmé des insectes dont certains neurones ont été activés artificiellement pour observer les résultats et ils ont ainsi pu enregistrer 225 jours de vidéos. Face à cette masse colossale de données (des humains auraient mis environ 3800 ans à décrypter les vidéos), ils en ont confié l'analyse à une intelligence artificielle nommée JAABA pour Janelia Automatic Animal Behaviour Annotator.
Cette dernière a permis de confirmer certaines hypothèses sur le rôle de plusieurs groupes de neurones dans différents comportements mais elle a aussi permis de faire de nouvelles découvertes. Par exemple, les neurones nécessaires à la vision sont impliqués dans les comportements de fuite et un groupe de neurones présent dans le protocérébron (cerveau antérieur) est quant à lui impliqué dans les comportements agressifs entre femelles.
Comprendre les mouches pour étudier l'humain
Etudier les quelque 100.000 neurones du cerveau des mouches peut fournir des pistes pour analyser l'activité cérébrale humaine et les comportements qui en découlent. "Les mouches font tout ce qu'un organisme doit faire pour survivre dans ce monde, affirme Alice Robie, l'auteure principale de l'étude. Elles ont besoin de trouver de la nourriture, d'échapper à des prédateurs, de trouver un partenaire sexuel et de se reproduire". Ces actions nécessitent une interaction complexe avec l'environnement que l'on retrouve au quotidien chez l'espèce humaine.
3800 ans de données à décrypter pour un humain
Les scientifiques ont filmé des insectes dont certains neurones ont été activés artificiellement pour observer les résultats et ils ont ainsi pu enregistrer 225 jours de vidéos. Face à cette masse colossale de données (des humains auraient mis environ 3800 ans à décrypter les vidéos), ils en ont confié l'analyse à une intelligence artificielle nommée JAABA pour Janelia Automatic Animal Behaviour Annotator.
Cette dernière a permis de confirmer certaines hypothèses sur le rôle de plusieurs groupes de neurones dans différents comportements mais elle a aussi permis de faire de nouvelles découvertes. Par exemple, les neurones nécessaires à la vision sont impliqués dans les comportements de fuite et un groupe de neurones présent dans le protocérébron (cerveau antérieur) est quant à lui impliqué dans les comportements agressifs entre femelles.
Comprendre les mouches pour étudier l'humain
Etudier les quelque 100.000 neurones du cerveau des mouches peut fournir des pistes pour analyser l'activité cérébrale humaine et les comportements qui en découlent. "Les mouches font tout ce qu'un organisme doit faire pour survivre dans ce monde, affirme Alice Robie, l'auteure principale de l'étude. Elles ont besoin de trouver de la nourriture, d'échapper à des prédateurs, de trouver un partenaire sexuel et de se reproduire". Ces actions nécessitent une interaction complexe avec l'environnement que l'on retrouve au quotidien chez l'espèce humaine.