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Un sit-in a été observé au milieu de la semaine écoulée par plus de deux mille hadjs marocains en guise de protestation contre les conditions du déroulement des rituels de pèlerinage, rapportent des sources concordantes des Lieux Saints.
Les protestataires sont en majorité des hadjs appartenant aux délégations de Zagora, Ouarzazate, Tan Tan et Casablanca.
Selon les mêmes sources, les doléances et plaintes des hadjs ont trait à la non disponibilité des médicaments et à l’absence de toute infirmerie dans des immeubles abritant plus de mille hadjs.
Les habitants de l’un de ces immeubles ont assisté de visu à une scène qui a suscité une grande indignation. L’un des hadjs de Zagora, diabétique, qui a eu subitement une crise, a dû attendre plusieurs heures avant qu’une ambulance ne l’évacue à l’hôpital.
« Si au niveau des médias publics, les informations passées en boucle faisaient état d’une forte présence des services de santé, sur place nous constatons, avec regret, une absence choquante de ces services », a précisé un hadj, voisin du témoin de ce malheureux incident.
Deux personnes de la même région avaient également trouvé la mort, l’une à cause d’un accident de circulation et l’autre, étouffée dans une bousculade. Quant aux personnes chargées d’accompagner les groupes de hadjs, certaines ont fait l’objet de vives protestations.
Conseillant à leurs groupes de ne pas apporter de nourriture lors du voyage pour Médine, les hajds ont été surpris par un manque flagrant de nourriture.