
-
Les allégations sur le décès d'un citoyen lors des événements survenus à Sidi Youssef Ben Ali dénuées de tout fondement
-
Suite aux actes survenus à Sidi Taibi : 17 individus déférés devant le parquet près la Cour d'appel de Kénitra
-
Pour le CNDH, les manifestations des deux derniers jours se sont déroulées sans aucun comportement de nature à transgresser le droit au rassemblement pacifique (CNDH)
-
Le Médiateur du Royaume lance le programme "Forums de la gouvernance des services publics"
proposé par le Maroc depuis 2007, un plan qui gagne du terrain au sein du Conseil
de sécurité et au niveau international.
En effet, plusieurs pays, dont des membres permanents comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni, qualifient ce plan de solution crédible et viable, ce qui oriente le débat vers une remise en cause de l’impasse imposée par les ennemis de l’intégrité territoriale du
Royaume et qui perdure depuis des années.
Ainsi, octobre 2025 constitue une étape charnière où les décisions prises au Conseil de sécurité et les évolutions diplomatiques internationales pourraient fortement influencer
l’issue du conflit du Sahara.
En ce sens, le programme rendu public et qui concerne les dossiers internationaux en
suspens, inclut, pour ce mois d’octobre, trois sessions centrées sur le dossier du Sahara
marocain, articulées autour de la mission onusienne de la MINURSO.
Selon l’agenda d’octobre, le Conseil de sécurité se réunira à huis clos pour traiter la question
du Sahara les 8, 10 et 30 octobre. La première session verra la présentation par l’envoyé
spécial du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, d’un rapport
aux membres du Conseil.
Celui-ci détaillera les dernières évolutions du conflit, ses récents déplacements et échanges bilatéraux avec les parties impliquées, ainsi que les actions envisagées pour relancer
la voie politique.
La deuxième séance sera consacrée à une présentation technique par l’officier russe
Alexander Ivanko, chef de la MINURSO. Il fera état des défis sur le terrain rencontrés par les forces de la mission à l’est et à l’ouest du mur de sable, en s’appuyant sur les rapports des pays contributeurs de Casques bleus. Cette session devra servir à examiner
des propositions opérationnelles en vue d’aboutir à des recommandations devant être intégrées dans le rapport final du Secrétaire général, António Guterres.
Le Conseil clôturera les travaux concernant ce conflit régional en adoptant un nouveau mandat pour la MINURSO, d’une durée d’un an, jusqu’en octobre 2026.
Selon des sources onusiennes, il est possible que le Conseil de sécurité privilégie
cette fois un mandat de six mois seulement, au lieu d’une année complète. Cette démarche viserait à maintenir la question du Sahara continuellement à l’ordre du jour de l’ONU et à assurer un suivi régulier des discussions sur son évolution.
Cette orientation poursuivrait aussi l’objectif de mettre davantage de pression sur les parties concernées afin de favoriser une réponse rapide aux résolutions précédentes et de promouvoir la reprise des négociations directes, suspendues depuis plusieurs années. Cela
s’inscrit dans la logique des appels réitérés de l’envoyé spécial pour relancer le processus politique.
Ces développements interviennent alors que l’intérêt américain pour ce dossier s’accroît, avec des réunions parallèles tenues par Massad Boulos, principal conseiller du président Donald Trump, avec des acteurs influents. Cette dynamique coïncide avec la poursuite de la reconnaissance par l’administration américaine de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
L’Union européenne, à travers la France, le Royaume-Uni et l’Espagne, continue également
de soutenir l’initiative marocaine d’autonomie sous la souveraineté du Royaume, saluée
comme la seule solution réaliste et sérieuse du conflit.
En résumé, ce mois d’octobre est crucial car les débats au sein du Conseil de sécurité et les décisions qui en découlent pourront surmonter l'impasse actuelle et oeuvrer pour une solution politique bénéficiant d'un large consensus international.
E.R