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«Ce sommet ne donnera lieu à aucune décision», avait d’ores et déjà prévenu le président de l’UE, Herman Van Rompuy.
Le but est de permettre au nouveau président français, François Hollande, de faire connaissance avec ses collègues, et de préparer le sommet des 28 et 29 juin, en faisant avancer le plus possible les initiatives déjà sur la table pour favoriser la croissance.
M. Van Rompuy souhaite des échanges «sans tabou», et M. Hollande pourrait en profiter pour défendre la création d’euro-obligations, des titres de dette mutualisés auxquels l’Allemagne s’oppose farouchement.
Les discussions devraient aussi porter sur d’autres initiatives de relance de la croissance, comme l’augmentation du capital de la Banque européenne d’investissement (BEI) et une utilisation plus efficace de fonds structurels européens, ou encore l’instauration d’une taxe sur les transactions financières.
Les Européens devraient en tout cas tomber d’accord pour dire, comme l’a fait le G8 samedi, que croissance et consolidation budgétaire doivent aller de pair. Une façon de réconcilier les points de vue de M. Hollande, qui veut assortir le traité budgétaire européen d’un volet croissance, et de la chancelière allemande Angela Merkel, apôtre de la rigueur.
La Grèce devait être l’autre gros morceau de la soirée. Mais peu d’initiatives semblent possibles au niveau européen avant les élections du 17 juin, qui pourraient déboucher sur la victoire de partis rejetant la rigueur et ouvrir la voie à la faillite du pays et à sa sortie de l’euro.
L’Espagne, où la fragilité des banques inquiète, pourrait aussi s’inviter dans les discussions.
En attendant le sommet lui-même, les dirigeants socialistes européens devaient se réunir à Bruxelles en présence du Premier ministre français Jean-Marc Ayrault qui devait effectuer à cette occasion sa première sortie à l’étranger depuis sa nomination comme chef du gouvernement.







