La pop star est incarcérée dans la plus grande prison d’Europe
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Pour rappel, à la veille du concert que Saad Lamjarred devait donner à Paris le 29 octobre, une femme de 20 ans avait porté plainte affirmant avoir été agressée quelques heures plus tôt par le chanteur -- qui conteste l'accusation -- dans la chambre d'hôtel de ce dernier. Selon les premiers éléments de l'enquête, la star marocaine avait consommé de l'alcool et des stupéfiants au moment des faits présumés. Le récit de la plaignante est jugé "crédible à ce stade" par les enquêteurs, selon une source proche de l'enquête, citée par l’AFP. L'un des avocats du chanteur, Jean-Marc Fédida, a demandé qu'une confrontation soit organisée au plus vite. "Ce qui s'est passé cette nuit-là dans cette chambre est ce qui se passe habituellement à cinq heures du matin entre un homme et une femme consentante", avait-il assuré au moment de la mise en examen de son client. Sauf que Me Jean-Marc Fédida ne semble pas admettre que selon le droit pénal moderne, la présence d'une femme dans une chambre d’hôtel ne signifie pas consentement. Et puis même si consentement il y a, la jeune femme a tout de même droit de changer d’avis. Alors contrairement à ce qu’a pu raconter un avocat, non, ce qui s’est passé dans cette chambre n’est pas “un fait normal entre deux adultes consentants”.Sur les réseaux sociaux, les fans de la superstar refusent de croire en la culpabilité de Saâd Lamjarred et le Hashtag "JeSuisSaadLamjarred" innonde désormais la Toile marocaine. Les artistes marocains ont, eux aussi, exprimé leur solidarité avec le chanteur et une belle brochette de stars s'est envolée, lundi, pour Paris, pour soutenir leur ami et confrère. Parmi eux, Hatim Ammor, Nabila Maan, le styliste Wachma Couture et Reda El Bradi.
Il faut dire que c’est tout de même fou de voir autant de gens qui seraient prêts à mettre leur main au feu pour prouver l’innocence d’un type soupçonné de “viol aggravé”. Mais ce n’est pas là une première. Certains fans et proches de célébrités accusées de viol ou d'autres crimes tentent souvent de justifier l'attitude du coupable présumé. C’est le cas, par exemple, du cinéaste Costa-Gavras qui a défendu son ami Roman Polanski, refusant d’entendre parler de «viol» dans la fameuse affaire de ce dernier et déclarant à la radio française que la victime de Polanski, âgée de 13 ans au moment des faits, "ressemblait à une fille de 25 ans sur les photos".
Rappelons, par ailleurs, que ce n’est pas une première pour Saâd Lamjarred. En 2010, alors peu connu du public, il avait été accusé d'agression sexuelle par une jeune Américaine qui avait déposé plainte. Brièvement incarcéré, il avait été libéré sous caution et avait fui les Etats-Unis. Au printemps dernier, interrogé lors d'une conférence de presse, alors qu'il était en tête d'affiche du Festival Mawazine, il expliquait : «C'est le lot de toutes les grandes stars de subir de telles rumeurs».
Il y a quelques mois, la Cour suprême de l'Etat de New York a exigé qu'il se présente au tribunal.