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Cet enlèvement a eu lieu trois jours après celui de sept employés étrangers d'une société de construction libanaise dans le nord du Nigeria, revendiqué par une faction de Boko Haram, le groupe islamiste nigérian Ansaru, qui aurait des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le groupe gazier français GDF Suez a confirmé mardi, dans un communiqué, "l'enlèvement d'un de ses collaborateurs avec sa famille". Les Français étaient "expatriés au Cameroun à Yaoundé" et "se trouvaient en vacances dans le nord".
L'ambassade de France à Yaoundé a conseillé, par sms, mardi soir "à tous les Français présents dans l'extrême-nord de se mettre immédiatement à l'abri".
L'un des groupes actifs dans le nord du Mali, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avait menacé à la mi-janvier de "frapper le coeur de la France".
Ce nouvel enlèvement porte à quinze le nombre d'otages français à l'étranger, tous en Afrique. Parmi eux, au moins six sont détenus par Aqmi au Sahel.
Selon Intel center media list, un centre américain de recherche spécialisé sur les questions de sécurité, la France est le pays occidental qui a le plus de ressortissants pris en otages dans le monde, suivi des Etats-Unis (neuf otages).
Ces enlèvements de Français dans la grande région ouest-africaine ont lieu à la suite de l'intervention française au Mali contre les jihadistes.
Dans sa revendication lundi de l'enlèvement des sept étrangers au Nigeria, le groupe Ansaru a invoqué "des transgressions et des atrocités commises envers la religion d'Allah (...) par les pays européens dans plusieurs endroits dont l'Afghanistan et le Mali".
Ansaru avait également cité le soutien de la France à l'intervention armée en préparation au Mali pour justifier l'enlèvement en décembre 2012 d'un autre Français, Francis Collomp. Le groupe a également revendiqué une attaque le 19 janvier dans le centre du Nigeria qui a tué deux soldats en partance pour le Mali.
Le rapt des Français survenu près de la frontière avec le Nigeria, avait été annoncé peu auparavant par une source proche de l'ambassade de France à Yaoundé et par une source sécuritaire camerounaise.