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Le Salon du Bourget est dominé par la concurrence très rude entre les grands constructeurs, comme Boeing et Airbus.
Ce dernier en sort
vainqueur avec une
commande de 1000 avions.
A côté des deux grands, il y a des centaines
d’entreprises, qui
travaillent dans
l’aéronautique. Le Maroc
se distingue pour la deuxième fois par
sa participation en
présentant son offre dans
ce domaine.
Ahmed Réda Chami
était présent pour
la promouvoir.
Libé : A l’occasion du Salon du Bourget, est-ce que le Maroc a de nouvelles propositions pour les investisseurs de l’aéronautique ?
Réda Chami : Nous sommes en train de passer à la 3ème phase du développement de l’aéronautique au Maroc. Cette branche emploie aujourd’hui au Maroc plus de 8000 personnes rapportant quelque 4 milliards de dirhams d’exportation par an. Tout d’abord, c’est une phase qui se caractérise par une offre de produits et de services beaucoup plus variés, puisque nous faisons du câble, mais aussi des pièces mécaniques, des matériaux composites, de l’ingénierie, de la maintenance.
Cette nouvelle phase marque aussi la montée en puissance de la formation des compétences, puisque nous avons créé l’Institut de formation des métiers de l’aéronautique. Il est financé par l’Etat, mais géré par l’Association des professionnels, le GIMAS, qui a comme partenaire de formation le CODIFOR, bras armé de l’UMF, Union de la métallurgie française pour accompagner le développement des entreprises qui ont besoin de plus en plus de gens formés et compétents : techniciens, ingénieurs et autres.
Dernier point concernant cette 3ème phase : nous sommes en train de construire une technopole des plus modernes dédiée aux métiers de l’aéronautique dans la région de Nouasser, qui aura un statut de zone franche avec beaucoup d’avantages.
Le Maroc est-il prêt à faire face à la concurrence d’autres pays, comme la Tunisie ou la Turquie ?
Nous avons une offre à forte valeur ajoutée par rapport aux autres pays du sud de la Méditerranée, très compétitive du point de vue coût. Nous pouvons donc faire la concurrence à tout pays. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous avons plus d’une centaine d’entreprises installées au Maroc.
Vous avez rencontré le PDG d’ATR. Avez-vous discuté de la possibilité de fabriquer certains de leurs composants au Maroc ?
La RAM a acheté des avions ATR. Il était donc important de rencontrer cette entreprise qui doit convaincre ses fournisseurs de s’installer au Maroc, car eux ne font que de l’assemblage. Il faut pouvoir fabriquer au Maroc une partie des composants.
Préparez-vous le Salon de l’aéronautique à Marrakech ?
Il y aura un Salon de l’aéronautique à Marrakech. Ce n’est pas un salon d’investisseurs, mais plusieurs sociétés en profiteront pour exposer leurs produits.
Ce dernier en sort
vainqueur avec une
commande de 1000 avions.
A côté des deux grands, il y a des centaines
d’entreprises, qui
travaillent dans
l’aéronautique. Le Maroc
se distingue pour la deuxième fois par
sa participation en
présentant son offre dans
ce domaine.
Ahmed Réda Chami
était présent pour
la promouvoir.
Libé : A l’occasion du Salon du Bourget, est-ce que le Maroc a de nouvelles propositions pour les investisseurs de l’aéronautique ?
Réda Chami : Nous sommes en train de passer à la 3ème phase du développement de l’aéronautique au Maroc. Cette branche emploie aujourd’hui au Maroc plus de 8000 personnes rapportant quelque 4 milliards de dirhams d’exportation par an. Tout d’abord, c’est une phase qui se caractérise par une offre de produits et de services beaucoup plus variés, puisque nous faisons du câble, mais aussi des pièces mécaniques, des matériaux composites, de l’ingénierie, de la maintenance.
Cette nouvelle phase marque aussi la montée en puissance de la formation des compétences, puisque nous avons créé l’Institut de formation des métiers de l’aéronautique. Il est financé par l’Etat, mais géré par l’Association des professionnels, le GIMAS, qui a comme partenaire de formation le CODIFOR, bras armé de l’UMF, Union de la métallurgie française pour accompagner le développement des entreprises qui ont besoin de plus en plus de gens formés et compétents : techniciens, ingénieurs et autres.
Dernier point concernant cette 3ème phase : nous sommes en train de construire une technopole des plus modernes dédiée aux métiers de l’aéronautique dans la région de Nouasser, qui aura un statut de zone franche avec beaucoup d’avantages.
Le Maroc est-il prêt à faire face à la concurrence d’autres pays, comme la Tunisie ou la Turquie ?
Nous avons une offre à forte valeur ajoutée par rapport aux autres pays du sud de la Méditerranée, très compétitive du point de vue coût. Nous pouvons donc faire la concurrence à tout pays. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous avons plus d’une centaine d’entreprises installées au Maroc.
Vous avez rencontré le PDG d’ATR. Avez-vous discuté de la possibilité de fabriquer certains de leurs composants au Maroc ?
La RAM a acheté des avions ATR. Il était donc important de rencontrer cette entreprise qui doit convaincre ses fournisseurs de s’installer au Maroc, car eux ne font que de l’assemblage. Il faut pouvoir fabriquer au Maroc une partie des composants.
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