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Ratage d’entrée du Onze national : Le Mondial s’éloigne, la CAN se complique

Lundi 30 Mars 2009

Ratage d’entrée du Onze national : Le Mondial s’éloigne, la CAN se complique
Un match de football se termine sur trois issues : une victoire, un nul ou une défaite. Pour le Onze national, il a choisi le scénario catastrophe. Il s’est emmêlé les pinceaux d’entrée, se faisant coiffer au poteau par une sélection gabonaise, bien loin d’être une foudre de guerre, mais réaliste, scellant le sort de cette explication sur le score de deux buts à un.
Pour ce premier match, disputé samedi soir au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca, du groupe « A » du dernier tour des éliminatoires combinées du Mondial et de la CAN 2010, les protégés de Roger Lemerre, à l’heure de sa « first » sortie officielle, se sont « appliqués » afin de rater le coche et compromettre au plus haut point leurs chances de qualification au rendez-vous sud-africain et plus ou moins à l’édition angolaise.
C’est mal parti donc pour une EN qui a débuté le parcours par une déroute, qui plus est, à domicile et face à l’équipe la moins cotée du groupe. Et la situation risque de se gâter davantage, sachant que le deuxième match du Onze marocain sera à Yaoundé face à un Cameroun qui reste sur une défaite du côté d’Accra devant le Togo
(1-0).
Que faut-il retenir de cette explication? Toutes les mauvaises choses. Un triste spectacle offert par une sélection complètement à côté de la plaque, ne parvenant pratiquement en aucun moment à déjouer la tactique de l’équipe adverse, en droit de se targuer d’un samedi soir des plus tranquilles à la métropole.
Bien avant l’entame de ces éliminatoires et depuis belle lurette, faut-il le rappeler, la sélection marocaine a toujours pâti de son bloc défensif. Une arrière-garde, plus précisément une charnière ou « passoire » centrale, généreuse en cadeaux pour les attaquants adverses. Un Talal ou un Rbati, habitués à jouer à dix à l’heure du côté du Golfe ont été ridiculisés à maintes reprises, n’offrant aucun sentiment de sécurité à leurs compères. D’ailleurs, ces deux bonhommes assument pleinement la responsabilité des deux buts gabonais, surtout sur la première réalisation. Et les quelques tacles que n’importe quel défenseur bleu pourrait effectuer, ne doivent en aucun cas plaider en leur faveur. Quant aux deux latéraux, Kadouri et Laaraichi, ils ne faisaient, apparemment, que passer, tandis que le gardien Zaza, et ça se confirme, n’inspire aucune confiance.
Au milieu de terrain, c’était la pagaille. Un jeu aussi brouillon que confus et l’adversaire ne demandait pas mieux. A l’instar de ses amis expatriés au Golfe, Safri s’est fait tout petit, multipliant maladresses et ratages. Son partenaire Kharja est passé inaperçu, alors que Dirar, après avoir montré d’excellentes qualités lors des précédents matches, a été à côté de la plaque. En ligne offensive, Chamakh égal à lui-même a opté pour la planque, tant que l’excuse de l’altruisme ne tient plus debout, Hajji a tenté quelque chose en première période, mais manquait de mordant, alors qu’El Hamdaoui a honoré son statut de grand joueur. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps, jouant à double reprise de malchance, en touchant le poteau et la transversale, avant de trouver le chemin des filets à l’approche de la fin du temps réglementaire.
Outre El Hamdaoui, les deux réservistes Boussoufa et Taârabet ont pu également tirer leur épingle du jeu. Mais leur intégration s’est faite tardivement et il leur était difficile d’apporter plus que ce qu’ils ont fait, surtout que leurs coéquipiers étaient déjà k.o debout.
Bref, si la victoire se mérite, il en est de même pour la défaite. Et la déconfiture des poulains de Roger Lemerre est à inscrire dans ce cas de figure. Rectifier le tir, ce n’est pas évident, n’en déplaise aux candides que nous sommes.
Faire porter le chapeau au seul Roger Lemerre, ça serait aller vite en besogne. La responsabilité incombe à toutes les parties prenantes, à commencer par cette instance fédérale dont les membres font de la devise « J’y suis, j’y reste », la leur. N’en déplaise cette fois-ci au public.

Mohamed BOUARAB

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