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Les bougies ont éclairé cette marche symbolique durant laquelle les manifestants ont scandé des slogans fustigeant la politique du ministre et appelant à l’ouverture d’un dialogue sérieux avec le SDJ.
En plus de cette marche symbolique organisée mardi vers 10 heures du soir et à laquelle ont pris part les seuls fonctionnaires de Rabat, des sit-in de protestation ont été organisés le même jour de 9 à 11 heures dans les tribunaux du Royaume.
Le SDJ reproche au ministre de la Justice et des Libertés son refus d’ouvrir un débat sérieux avec lui en dépit des lettres qui lui ont été adressées ; notamment celles datées du 20 avril 2015 et du 18 mai 2015. Ces deux lettres s’ajoutent à d’autres mémorandums et propositions concernant les projets de réforme qui ont été jetés aux oubliettes par Ramid. Ce qui prouve, selon un communiqué du SDJ, la vacuité du discours ministériel.
Le syndicat a également critiqué son exclusion systématique du processus de prise de décisions à tous les niveaux (exclusion des greffiers de la Haute instance pour la réforme de la justice, de l’opérationnalisation de la Charte de la réforme de la justice et de la mise en place des critères de mutations). Le SDJ exige que le ministre de la Justice et des Libertés respecte le verdict des urnes lors des élections professionnelles tenues le 3 juin courant (le SDJ a raflé 150 sur 200 délégués soit un taux de 75 %, alors que le deuxième syndicat, à savoir celui du PJD n’a obtenu que 23 délégués, soit 13 %). Ces chiffres confirment ceux que le SDJ avait obtenus lors des élections professionnelles de 2009, et que l’actuel ministre n’a jamais pris en considération, ce qui constitue en soi un comportement antidémocratique. Pis encore, le ministre a privilégié le syndicat de son parti politique pourtant minoritaire dans le secteur.
Mustapha Ramid a aussi utilisé d’autres méthodes pour affaiblir ce SDJ. Il a recouru notamment à la répression contre les militants du SDJ comme c’était le cas cette année de Makram Aouad, membre du Conseil national du SDJ, qui a été démis de son poste de chef du secrétariat-greffe de Ben Ahmed pour des raisons syndicales, de Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et du Conseil national de la FDT, ou encore de Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du syndicat qui a été démis de ses fonctions en 2013 en tant que responsable du secrétariat-greffe du tribunal de première instance de Ksar El Kébir.
A noter que le SDJ avait observé deux sit-in dans tous les tribunaux du Royaume, le mercredi 6 et le jeudi 7 mai 2015 et une grève nationale dans le secteur le mercredi 13 du même mois. Il avait également pris part à la marche organisée samedi 16 mai par la FDT pour protester essentiellement contre « les abus de Ramid ».