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			 Détenu depuis fin 2011 par la CPI, Laurent Gbagbo est prisonnier pour avoir provoqué une crise sanglante en Côte d'Ivoire en s'accrochant au pouvoir, épilogue d'une carrière qui a vu l'opposant admiré se muer en président contesté. "On ira jusqu'au bout", lançait-il crânement après sa première apparition en décembre 2011 devant la CPI, qui devait tenir mardi une audience pour décider d'organiser ou non son procès pour crimes contre l'humanité, commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011. L'ancien président, 67 ans, entend faire éclater sa "vérité": pour lui, l'ex-puissance coloniale française a "fait le travail" et est derrière le "complot" qui a conduit à son arrestation le 11 avril 2011 par les forces de son rival Alassane Ouattara, après deux semaines de guerre. Les combats ont fait quelque 3.000 morts, après le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à M. Ouattara malgré sa défaite à la présidentielle.
"On ira jusqu'au bout": la phrase est reprise comme un mantra par ses partisans. Ils soutiennent, comme M. Gbagbo lui-même, que leur champion a gagné l'élection et rêvent toujours de son retour. Dans sa cellule, l'ancien chef de l'Etat peut voir à la télévision comment les siens entretiennent la flamme à coup de manifestations à La Haye.
Car celui qui régnait sur le palais présidentiel d'Abidjan depuis octobre 2000 conserve des soutiens, même très affaiblis. En refusant sa libération provisoire, la CPI avait évoqué son réseau de partisans "important et bien organisé".
En détention, l'ex-président a reçu notamment son épouse coutumière Nady Bamba ainsi que son vieil ami Guy Labertit, un ancien responsable socialiste français, raconte à l'AFP le journaliste indépendant Francis Kpatindé, qui lui a rendu visite l'an dernier.

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