-
Pyongyang affirme que les ambitions nucléaires du Japon doivent être empêchées "à tout prix"
-
Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
Un des éléments clé de ce blocage relève en grande partie de l’incapacité de l’opposition à se structurer face à une armée, bras armé du gouvernement, qui a jusqu’ici manœuvré avec une très grande habileté, faisant croire qu’elle était proche avec le peuple tout en se montrant inflexiblement fidèle au pouvoir central. A preuve, le communiqué numéro 2 que son Conseil suprême a publié vendredi.
Dans ce document, il s’est porté garant des réformes promises par le président Hosni Moubarak, dont la tenue d’élections « libres et transparentes, à la lumière des amendements constitutionnels décidés », en appelant à un retour à la normale dans le pays et en mettant en garde contre toute atteinte à la sécurité nationale.
Cette annonce a attisé la colère des manifestants, qui ont quitté la Place Tahrir pour se rendre devant le palais présidentiel, furieux d’apprendre que Moubarak allait rester à la tête du pays jusqu’à la fin de son mandat en septembre prochain. Ils espéraient que l’armée soutiendrait leur action pour pousser le raïs à la démission. Ce ne furent que chimères.











