-
Inondations au Kenya. Au moins 42 morts dans la rupture d'un barrage
-
L'ONU appelle le G7 à être “ambitieux” face au changement climatique
-
Discussions au Caire sur une proposition de trêve à Gaza
-
Biden se moque de Trump lors du dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche
-
Pékin proteste après une inspection d'îles disputées par des députés japonais
Un des éléments clé de ce blocage relève en grande partie de l’incapacité de l’opposition à se structurer face à une armée, bras armé du gouvernement, qui a jusqu’ici manœuvré avec une très grande habileté, faisant croire qu’elle était proche avec le peuple tout en se montrant inflexiblement fidèle au pouvoir central. A preuve, le communiqué numéro 2 que son Conseil suprême a publié vendredi.
Dans ce document, il s’est porté garant des réformes promises par le président Hosni Moubarak, dont la tenue d’élections « libres et transparentes, à la lumière des amendements constitutionnels décidés », en appelant à un retour à la normale dans le pays et en mettant en garde contre toute atteinte à la sécurité nationale.
Cette annonce a attisé la colère des manifestants, qui ont quitté la Place Tahrir pour se rendre devant le palais présidentiel, furieux d’apprendre que Moubarak allait rester à la tête du pays jusqu’à la fin de son mandat en septembre prochain. Ils espéraient que l’armée soutiendrait leur action pour pousser le raïs à la démission. Ce ne furent que chimères.