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A Tétouan et Chefchaouen, ils étaient 19 personnes à comparaître hier devant la Chambre criminelle. D’après la MAP, ces personnes (13 de Tétouan, et 6 de Chefchaouen), sont poursuivies notamment pour «désobéissance civile», «outrage à la police judiciaire» et «constitution d’une bande de criminels». D’après l’agence de presse, «deux des mis en cause de Tétouan et un de Chefchaouen ont des antécédents judicaires. La Cour, à la demande de la défense, a décidé le report de la séance au 3 mars prochain». Et d’ajouter que les mineurs incarcérés lors des actes de vandalisme enregistrés à Tétouan dimanche dernier, ayant pris pour cible la société chargée de la gestion de l’assainissement et de la distribution d’eau et d’électricité à Tétouan, Amendis dont trois agences et le siège principal ont été saccagés et une quinzaine de véhicules détruits, ont été remis à leurs parents.
Par ailleurs, «le juge d’instruction près la Cour d’appel d’Al Hoceima a ordonné mercredi soir l’incarcération de 38 personnes, accusées d’être impliquées dans des actes de vandalisme, de pillage et de sabotage commis dans cette ville les 20 et 21 février», a indiqué la MAP. Originaires d’Al Hoceima et d’Imzouren, ces prévenus sont poursuivis pour «constitution d’une bande de criminels et incendie volontaire d’établissements publics et de véhicules à moteurs, sabotage, attroupement armé, injure à un fonctionnaire, vol qualifié et consommation de drogues», affirme la MAP. Les mis en cause avaient été présentés mercredi devant le Parquet de la Cour d’appel d’Al Hoceima.
Par ailleurs, quelque 39 fauteurs de troubles, impliqués dans les actes de vandalisme ayant émaillé la manifestation du 20 février à Marrakech, ont été présentés mercredi à la justice, apprend-on de source judiciaire.
Les mis en cause sont poursuivis notamment pour "vol qualifié", "destruction de biens publics" et "atteinte à l'ordre public".
La Cour d'appel a décidé de reporter le procès de ces émeutiers jusqu'au 3 mars prochain et de faire bénéficier dix mineurs d'entre eux de la liberté provisoire.