Pour se dérober une fois de plus à ses engagements, le chef du gouvernement israélien justifie son revirement par des difficultés budgétaires. Ce qui n’est pas évidemment l’avis des Israéliens qui affirment que les fonds existent, mais qu’ils sont alloués à des objectifs infondés.
Les protestataires reprochent aussi à Benyamin Netanyahu et aux membres de son cabinet ainsi qu’aux politiciens de son giron d’encourager la ségrégation à l’égard des réfugiés africains, de monter également la population contre les Arabes et les religieux juifs sous prétexte qu’ils ne sont pas appelés sous le drapeau et qu’ils échappent de ce fait au «devoir national».
Cette manœuvre de Netanyahu et de son équipe ne vise qu’une chose : occuper les citoyens israéliens par des balivernes en provoquant des problèmes artificiels.
Pendant ce temps, ils ne vont pas se rendre compte des dangers que leur fait courir le gouvernement actuellement au pouvoir.
Certains manifestants affirment que le gouvernement de Benyamin Netanyahu tente d’instaurer un climat de peur et de psychose chez les Israéliens à l’égard des Palestiniens et de l’Iran. Mais ce qui préoccupe le plus le citoyen lambda, c’est la baisse du pouvoir d’achat et la détérioration du climat social. C’est pourquoi, les israéliens réclament la justice sociale.
Ils n’ont d’ailleurs pas l’intention d’arrêter leur mouvement de protestation. Ils envisagent d’organiser d’autres manifestations, appelant à la mobilisation de l’opinion publique pour faire avorter toute tentative de Benyamin Netanyahu d’avoir recours, une nouvelle fois, à l’arme de la tension sécuritaire comme ce fut le cas encore lors de la commémoration de la Nakba, le 6 juin en agressant des Palestiniens qui manifestaient à cette occasion, et en invoquant la supposée menace étrangère pour échapper à la vindicte populaire.