C’est le cas du dictateur syrien Bachar Al-Assad, qui persiste à affirmer que ce qui se passe dans son pays est un complot ourdi de l’étranger.
Intervenant dernièrement devant un parlement à sa dévotion, il déclare avec un aplomb consommé que la Syrie fait face à un plan de destruction ourdi par ses ennemis (sic).
Or, le bourreau de Damas omet de dire qu’en fait celui qui réduit son pays en ruine, c’est bien lui et sa horde, et qu’en même temps, lui et ses sbires ont soumis le peuple syrien à un véritable génocide.
Ce n’est pas la première fois que le despote accuse les pays étrangers. Il les rend responsables des atrocités qu’il commet depuis plus d’une année contre les Syriens dont le seul tort est de s’être enfin réveillés pour dénoncer un régime qui les a maintenus à sa botte depuis des décennies.
La harangue du dictateur contre des pays étrangers imaginaires rappelle étrangement celle d’un autre dictateur, Mouammar Al Kadhafi qui faisait des apparitions furtives sur la place verte de Tripoli pour s’enflammer contre l’ennemi étranger qui en veut à sa Jamahirya et contre son peuple qu’il juge ingrat lui promettant la foudre avant que lui-même ne trouve la mort piteusement et ne devienne un rebut de l’histoire grâce à la détermination des Libyens.
C’est le sort qui attend le sanguinaire Bachar Al-Assad, aveugle et sourd, aveugle devant le martyre de son peuple et sourd aux condamnations qui s’élèvent de par le monde.