
Ce bilan comprend 36.661 civils, 18.072 rebelles et 25.407 membres de forces gouvernementales, a indiqué cette ONG qui se base sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires à travers le pays.
Par ailleurs, le sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires politiques, M. Oscar Fernandez-Taranco, a affirmé mardi devant le Conseil de sécurité qu'il n'y avait pas de solution militaire au conflit en Syrie, ajoutant qu'un appui militaire direct aux parties en conflit ne fait qu’anticiper une escalade de la violence.
''Une solution au conflit en Syrie et dans d'autres parties du Moyen-Orient est possible si des engagements courageux et mutuels sont pris aux niveaux national, régional et international pour les régler, et ce, non pas par la guerre ou la violence, mais par des moyens pacifiques'', a déclaré M. Fernandez-Taranco devant les membres du Conseil de sécurité lors de la séance dinformation mensuelle sur la situation dans cette région.
Le Moyen-Orient, a-t-il poursuivi, ''vit des jours dangereux et tragiques, et le fléau de la guerre détruit, une fois de plus, des vies humaines et les espoirs''.
A ce propos, il a regretté que la tragédie humaine se poursuive en Syrie et que ses pays voisins, en particulier la Jordanie et le Liban, absorbent les conséquences humanitaires de cette crise, alors qu'aucune solution ne se profile à l’horizon.
Selon lui, il y a près de 1,7 million de réfugiés syriens, en notant que les institutions humanitaires estimaient, par ailleurs, que 6,8 millions de personnes avaient besoin d’une assistance à l’intérieur du pays.
''Comme l’a réitéré à plusieurs reprises le Secrétaire général de l'ONU, il n’y a pas de solution militaire au conflit'', a insisté M. Fernandez-Taranco.