Dites-le et redites-le encore et encore à un Benkirane qui continue de se prendre pour indispensable et donc forcément irremplaçable. Lui qui a tant à gagner à se faire tout petit, à se ranger, à se faire oublier afin de faire oublier ses torts et travers, ses énormes bévues et incommensurables ratages.
Qu’est-ce qu’on a bien pu retenir des six années pendant lesquelles cet improbable chef de gouvernement a sévi ?
Faut-il lui rappeler de s’être inlassablement établi à geler les salaires en se refusant à tout dialogue avec les syndicats et tout en laissant libre cours aux prix pour qu’ils prennent l’ascenseur ?
Ou ses malheureuses et incontrôlables sorties honteusement machistes (sous l’Hémicycle qui plus est) ? Celles aussi dont il a gratifié les Amazighs ? Ou encore cette Al Hoceïma qu’il disait, sans rougir, et pendant que toute une région bouillonnait, ne connaître ni de près ni de loin ?.
Tiens ! un autre n’en finit pas de s’agiter dans le giron de son mentor. C’est bien sûr son chouchou de Hamieddine, celui-là même qui traîne de macabres casseroles. Une synchronisation trop pitoyable.