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La 17ème édition du Salon international
de l’édition et du livre a fermé ses portes
ce week-end comme elle avait commencé :
dans une ambiance studieuse.
Invitée d’honneur de cette édition, l’Italie
a proposé un programme riche
et diversifié mettant
en lumière l’histoire, art, musique, théâtre, etc. C’était l’occasion
de rencontrer l’ambassadeur
de ce pays ami du Maroc qui nous livre
ses impressions.
Libé : L’Italie est l’invitée d’honneur du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Casablanca. Quelles sont vos premières impressions à propos de cette invitation, quoique tardive?
Piergiorgio Cherubini : Je suis très heureux et honoré de cette invitation qui nous permet de mettre en évidence, non seulement la production libraire italienne, mais aussi un message culturel qui part de l’Italie et qui est transmis à travers les médias les plus divers.
Qu’avez-vous proposé, en termes d’activités et d’animations culturelles au cours de ce Salon?
Les activités ont été rassemblées sous le nom d’Effetto Italia (Effet Italie), une sorte de prisme qui, à partir du stand italien, reproduit des aspects du patrimoine culturel de notre pays.
Nous avons proposé des livres, des ateliers de théâtre, des œuvres d’art, de la musique et aussi des témoignages des auteurs et des écrivains, des débats et des présentations : je cite le dernier Prix «Strega» Antonio Pennacchi, par exemple,
C’est une occasion pour discuter des éléments du rapprochement culturel entre les deux rives : au programme des conférences sur la littérature arabe en Italie, sur l’archéologie, ou encore la commedia dell’arte.
Pendant le Salon nous avons en outre pu finaliser une convention entre la Bibliothèque nationale centrale de Rome et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat pour lancer une coopération structurée dans le domaine de l’analyse, l’étude, la restauration et conservation des textes possédés par les deux institutions.
L’Italie a longtemps été au cœur d’une culture plurielle dont le rayonnement dépassait les frontières. Aujourd’hui, comment pourrait-on comprendre les spécificités de la culture italienne?
Le fait que l’Italie ait été, pendant des siècles, une terre de passage et de « contamination » de différentes cultures, nous permet aujourd’hui de valoriser, au sein de notre voisinage, et en particulier dans la région méditerranéenne, les valeurs de la connaissance réciproque et du dialogue. Toutes les expressions de notre culture, les plus modernes aussi – comme le cinéma, la télé ou la chanson, contribuent spontanément à ce nouveau rayonnement.
Pensez-vous que la nouvelle génération, tous domaines confondus, continue à enrichir ce legs culturel important?
La nouvelle génération, en Italie, comme un peu partout en Europe, se caractérise par une curiosité authentique vers les phénomènes sociaux. Elle est, moins qu’auparavant, attirée par des stéréotypes ou des paradigmes idéologiques et, par conséquent beaucoup plus ouverte que ma propre génération, aux nouveautés et à la diversité.
Cela permet bien d’espérer que l’avenir continuera à être marqué par une tradition créative de l’Italie et sa contribution à l’actualité culturelle contemporaine.
Vous êtes fraîchement désigné en qualité d’ambassadeur d’Italie auprès du Royaume du Maroc, sachant que les deux pays entretiennent des relations depuis des décennies. Quelles sont les priorités auxquelles vous accorderez une attention particulière, en vue de consolider ces liens de coopération?
Depuis mes premiers mois de service comme Ambassadeur d’Italie à Rabat, je me suis aperçu qu’il existe tous les éléments pour relancer nos relations bilatérales dans tous les domaines, à commencer par la participation de nos entreprises aux grands projets d’infrastructure et au développement économique et social du Royaume. L’Italie est un partenaire traditionnel du Maroc et nous voulons renforcer nos liens dans tous les domaines.
de l’édition et du livre a fermé ses portes
ce week-end comme elle avait commencé :
dans une ambiance studieuse.
Invitée d’honneur de cette édition, l’Italie
a proposé un programme riche
et diversifié mettant
en lumière l’histoire, art, musique, théâtre, etc. C’était l’occasion
de rencontrer l’ambassadeur
de ce pays ami du Maroc qui nous livre
ses impressions.
Libé : L’Italie est l’invitée d’honneur du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Casablanca. Quelles sont vos premières impressions à propos de cette invitation, quoique tardive?
Piergiorgio Cherubini : Je suis très heureux et honoré de cette invitation qui nous permet de mettre en évidence, non seulement la production libraire italienne, mais aussi un message culturel qui part de l’Italie et qui est transmis à travers les médias les plus divers.
Qu’avez-vous proposé, en termes d’activités et d’animations culturelles au cours de ce Salon?
Les activités ont été rassemblées sous le nom d’Effetto Italia (Effet Italie), une sorte de prisme qui, à partir du stand italien, reproduit des aspects du patrimoine culturel de notre pays.
Nous avons proposé des livres, des ateliers de théâtre, des œuvres d’art, de la musique et aussi des témoignages des auteurs et des écrivains, des débats et des présentations : je cite le dernier Prix «Strega» Antonio Pennacchi, par exemple,
C’est une occasion pour discuter des éléments du rapprochement culturel entre les deux rives : au programme des conférences sur la littérature arabe en Italie, sur l’archéologie, ou encore la commedia dell’arte.
Pendant le Salon nous avons en outre pu finaliser une convention entre la Bibliothèque nationale centrale de Rome et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat pour lancer une coopération structurée dans le domaine de l’analyse, l’étude, la restauration et conservation des textes possédés par les deux institutions.
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Cela permet bien d’espérer que l’avenir continuera à être marqué par une tradition créative de l’Italie et sa contribution à l’actualité culturelle contemporaine.
Vous êtes fraîchement désigné en qualité d’ambassadeur d’Italie auprès du Royaume du Maroc, sachant que les deux pays entretiennent des relations depuis des décennies. Quelles sont les priorités auxquelles vous accorderez une attention particulière, en vue de consolider ces liens de coopération?
Depuis mes premiers mois de service comme Ambassadeur d’Italie à Rabat, je me suis aperçu qu’il existe tous les éléments pour relancer nos relations bilatérales dans tous les domaines, à commencer par la participation de nos entreprises aux grands projets d’infrastructure et au développement économique et social du Royaume. L’Italie est un partenaire traditionnel du Maroc et nous voulons renforcer nos liens dans tous les domaines.