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Les commotions cérébrales à répétition dans le cadre d'une activité sportive ne conduisent pas automatiquement à une dégénérescence neurologique, ont estimé mercredi des chercheurs canadiens à partir de l'autopsie de 20 cerveaux d'anciens athlètes.
Les scientifiques du Centre canadien des commotions (CCC) ont aussi fait ce constat après avoir autopsié le cerveau de l'ancien joueur de hockey Todd Ewen, souvent impliqué dans des bagarres et qui avait subi plusieurs commotions cérébrales pendant sa carrière dans le circuit professionnel nord-américain.
"Les résultats nous ont surpris parce que nous étions certains que Todd souffrait d'une encéphalopathie traumatique chronique", a déclaré sa femme, Kelli Ewen après avoir été informée des conclusions.
"Les résultats indiquent que chez certains athlètes, les commotions cérébrales multiples ne mènent pas au développement d'une encéphalopathie traumatique chronique (ETC, une maladie neurodégénérative)", a déclaré Lili-Naz Hazrati, neuropathologiste au CCC.
"Il ne faut donc pas tirer de conclusions définitives à propos de l'ETC tant que nous n'aurons pas plus de données", a-t-elle ajouté.
Le hockey sur glace, le football américain ou la boxe sont les sports où les commotions sont les plus fréquentes.
Diabétique, Todd Ewen avait des pertes de mémoire, souffrait de douleurs chroniques et d'une dépression non diagnostiquée quand il s'est suicidé à 49 ans.
Les commotions cérébrales à répétition peuvent être à l'origine de ces symptômes, mais il n'était atteint d'aucune maladie neurodégénérative, a souligné le centre canadien.
D'autres autopsies devront être pratiquées sur d'anciens athlètes pour déterminer la fréquence de cette maladie, a indiqué le CCC. Sur les 20 cerveaux autopsiés ces dernières années, environ la moitié montrait des signes d'ETC ou d'autres maladies neurodégénératives. Le centre a lancé un appel pour obtenir une cinquantaine de cerveaux de sportifs à des fins d'autopsie dans les prochaines années. Une étude publiée dernièrement dans le Journal de l'association médicale canadienne avait cependant relevé qu'une commotion cérébrale serait liée à un triplement du risque de suicide chez les adultes comparativement au reste de la population.
Les scientifiques du Centre canadien des commotions (CCC) ont aussi fait ce constat après avoir autopsié le cerveau de l'ancien joueur de hockey Todd Ewen, souvent impliqué dans des bagarres et qui avait subi plusieurs commotions cérébrales pendant sa carrière dans le circuit professionnel nord-américain.
"Les résultats nous ont surpris parce que nous étions certains que Todd souffrait d'une encéphalopathie traumatique chronique", a déclaré sa femme, Kelli Ewen après avoir été informée des conclusions.
"Les résultats indiquent que chez certains athlètes, les commotions cérébrales multiples ne mènent pas au développement d'une encéphalopathie traumatique chronique (ETC, une maladie neurodégénérative)", a déclaré Lili-Naz Hazrati, neuropathologiste au CCC.
"Il ne faut donc pas tirer de conclusions définitives à propos de l'ETC tant que nous n'aurons pas plus de données", a-t-elle ajouté.
Le hockey sur glace, le football américain ou la boxe sont les sports où les commotions sont les plus fréquentes.
Diabétique, Todd Ewen avait des pertes de mémoire, souffrait de douleurs chroniques et d'une dépression non diagnostiquée quand il s'est suicidé à 49 ans.
Les commotions cérébrales à répétition peuvent être à l'origine de ces symptômes, mais il n'était atteint d'aucune maladie neurodégénérative, a souligné le centre canadien.
D'autres autopsies devront être pratiquées sur d'anciens athlètes pour déterminer la fréquence de cette maladie, a indiqué le CCC. Sur les 20 cerveaux autopsiés ces dernières années, environ la moitié montrait des signes d'ETC ou d'autres maladies neurodégénératives. Le centre a lancé un appel pour obtenir une cinquantaine de cerveaux de sportifs à des fins d'autopsie dans les prochaines années. Une étude publiée dernièrement dans le Journal de l'association médicale canadienne avait cependant relevé qu'une commotion cérébrale serait liée à un triplement du risque de suicide chez les adultes comparativement au reste de la population.