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En attendant un éventuel dialogue, l’opposition doit élire ce week-end à Istanbul le chef du premier gouvernement provisoire en territoire rebelle alors que le conflit va entrer dans sa troisième année.
Les noms d’au moins cinq candidats circulent déjà, dont Burhan Ghalioun, ex-chef du Conseil national syrien (CNS), noyau dur de la Coalition, et opposant de longue date, l’économiste Oussama Kadi, ou encore comme l’ex-Premier ministre Riad Hijab, qui avait fait défection à l’été 2012.
Opposés depuis le début de la révolte en mars 2011 sur la crise, Washington et Moscou ont tenté un rapprochement mardi lors d’une rencontre à Berlin entre le secrétaire d’Etat John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov.
Moscou, dernière grande puissance à entretenir des liens étroits avec le régime de Damas auquel elle livre des armes, a pressé cette semaine l’opposition et le régime d’entamer un dialogue pour mettre fin à une guerre civile qui a tué plus de 70.000 personnes selon l’ONU.
Mais l’opposition politique soutient que tout dialogue doit nécessairement aboutir au départ du président Assad, dont le clan dirige la Syrie depuis 40 ans.
Dans le cadre d’une tournée en Europe et au Moyen-Orient, le nouveau chef de la diplomatie américaine poursuivra de son côté mercredi ses entretiens sur la Syrie avec le président François Hollande et son homologue français Laurent Fabius.
Face à la poursuite du bain de sang, la Coalition avait d’abord annoncé son boycottage de la réunion de Rome avant de revenir sur sa décision à la suite de promesses internationales d’»aides spécifiques pour soulager la souffrance de (son) peuple». Sur le terrain, les belligérants semblaient sourds à cette activité diplomatiques, combats et bombardements faisant encore des dizaines de morts quotidiennement.
Mercredi, des combats ont fait notamment dans la province de Damas: Zamalka, Daraya et Zabadani. Mardi, une bataille avait éclaté dans l’enceinte même de la grande Mosquée des Omeyyades à Alep (nord), joyau historique de la deuxième ville du pays.