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“Nos mères, vaste sujet quand on sait que dès notre naissance nous sommes avalées par une spirale infernale-filles, femme, mère- qui tournoie et se perpétue, créant sur son sillage tourmente et reproduction de schémas préétablis et d’héritages transgénérationnels”, poursuit Mme Trabelsi. Les liens qui unissent les filles à leurs mères et les mères à leurs filles sont complexes, passionnels, empreints à la fois d’amour, de culpabilité, de violence, et de haine dans certains cas, indique-t-elle, en avançant que l’identité d’une mère se construit dans un contexte émotionnel conflictuel qui se veut à la fois bienveillant et inscrit dans la projection de soi.
“Tous les personnages de Fedwa Misk montrent la nécessité, pour réussir sa vie de femme, de se défaire d’un lien trop passionnel avec la mère. Et quoi de mieux que le théâtre pour raconter ce jeu de rôle et retranscrire dans des monologues ou dialogues ce flot d’émotions”, relève-t-elle. “Être mère un jour à son tour est un moment crucial dans la vie d’une femme. Le désir même de maternité demeure un choix”, indique-t-elle, notant que le texte de Fedwa Misk aborde aussi cette problématique et offre des pistes de réflexion intéressantes. Après des études de médecine, Fedwa Misk s’est frayée un chemin dans le milieu des médias. Aux côtés du journalisme culturel et plus particulièrement littéraire, elle a cumulé une expérience su la question féministe, en créant la plateforme collaborative Qandisha et en donnant des conférences multiples sur la condition des femmes.