"Nous attendons des autorités et pouvoirs publics concernés que soient effectivement respectées les libertés publiques, notamment la liberté d'expression", a affirmé lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Il était interrogé pour savoir si la France considérait que les autorités égyptiennes faisaient un usage disproportionné de la force lors des manifestations qui se sont soldées par six morts et des dizaines de blessés.
"Il n'appartient pas à la France d'intervenir dans les affaires intérieures égyptiennes", a ajouté Bernard Valero. "Mais nous sommes en revanche attentifs avec nos partenaires, au respect des libertés individuelles et publiques.
Il s'agit là d'un élément important du dialogue et de la coopération qu'entretiennent l'Union européenne et l'Egypte", a-t-il dit.
"Nous sommes enfin attentifs au traitement et au sort des centaines de personnes arrêtées à la suite des manifestations des derniers jours", a précisé le porte-parole.
Il a enfin indiqué que la France comptait en Egypte 9.376 ressortissants recensés et non 5.200 comme indiqué ces derniers jours sur le site internet du ministère. Mercredi, le Quai d'Orsay avait, dans une mise en garde, appelé les voyageurs à éviter les lieux de rassemblement.