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Et comme dans toute crise socio-politique, des faucons du système sont intervenus pour contenir les événements et en tirer le grand profit politique. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, appelle à une révision «profonde et radicale» de la Constitution. Une fuite en avant manifeste, puisque Belkhadem est connu pour sa proximité du maître d’Al Mouradia, Abdelaziz Bouteflika. Les tentatives de procéder de manière démagogique à un retour aux prix normaux des matières de base n’a pas trouvé écho chez les citoyens, dont le niveau des doléances à caractère social prend la configuration de revendications politiques. Les slogans scandés par la jeunesse algérienne ont porté sur le pouvoir exercé par une minorité et la vie faste que mènent les généraux du pays, dont les fils se sont reconvertis en narcotrafiquants. Certaines voix se sont même élevées pour dénoncer l’intention de céder le pouvoir au petit frère du président Said Bouteflilka, l’homme qui fait actuellement la pluie et le beau temps à Alger. N’est-il pas, avec le général Tawfik Mednin, le parrain des transactions d’armes conclues en boucle ces cinq dernières années ? Des armes qui n’ont à aucun moment pu endiguer l’existence de groupes paramilitaires au cœur du territoire algérien, et parfois à 70 km de la capitale…L’ombre d’une Tunisie révolutionnaire ne laissera certainement pas indifférentes les composantes de la société algérienne.











