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A une époque où l'information circule plus rapidement que la vérité, le Maroc est la cible d'une campagne de déstabilisation savamment orchestrée. Rumeurs malveillantes et manipulations sémantiques visent à fragiliser la confiance du citoyen dans ses institutions. Ces attaques ne sont ni fortuites ni spontanées : elles surgissent à chaque avancée diplomatique ou économique du pays. Pourquoi certains acteurs internes prennent-ils un malin plaisir à amplifier les crises et à dépeindre un tableau apocalyptique sans jamais proposer de solutions concrètes ?
Il ne s'agit pas de simples critiques dispersées, mais d'une stratégie coordonnée exploitant les réseaux sociaux pour orienter l'opinion publique vers des narratifs fallacieux. Certes, les problèmes sociaux existent : la vie chère et le chômage sont des réalités tangibles. Mais le danger surgit lorsque ces défis sont instrumentalisés pour attiser la discorde plutôt que pour susciter une réflexion constructive. Soudain, des figures marginales deviennent des icônes de la contestation, et de pures inventions se répandent à une vitesse vertigineuse. Qui tire profit de ce climat délétère ?
Une offensive médiatique ciblée : acteurs et motivations
Les médias algériens, engagés dans une hostilité obsessionnelle envers le Maroc, alimentent quotidiennement la machine à propagande. Leurs journaux télévisés accordent plus de temps à la situation marocaine qu'aux propres problèmes de leur pays : des files d'attente interminables pour le carburant aux jeunes qui risquent leur vie en mer. Chaque jour, des informations fallacieuses sur une prétendue "famine" ou des "manifestations massives" au Maroc inondent leurs émissions.
Mais le véritable enjeu réside dans le relais de ces thèses à l'intérieur du pays. Certains, par opportunisme ou par ignorance, adoptent ces discours sous couvert de liberté d'expression. Or, où s'arrête la critique constructive et où commence la manipulation ? Pourquoi l'indignation est-elle si sélective, occultant les réels profiteurs du système ? Pourquoi certaines élites préfèrent-elles la posture ambiguë au lieu de s'opposer fermement à ces campagnes de dénigrement ?
Un gouvernement en décalage avec les attentes des citoyens
Face à ces attaques médiatiques systématiques, le gouvernement semble naviguer à vue. Les citoyens sont confrontés à des difficultés réelles, mais ils ne trouvent aucune réponse claire de la part des autorités. Pourquoi les prix augmentent-ils ? Pourquoi certaines réformes tardent-elles ? Quelles solutions sont mises en place pour y répondre ?
Bâtir une stratégie de riposte efficace
Pour contrer cette guerre hybride, une simple réaction institutionnelle ne suffit pas. Il faut une stratégie globale et proactive intégrant plusieurs leviers :
Révolutionner le paysage médiatique national : il est crucial de développer des plateformes numériques modernes et réactives à même de déconstruire efficacement les fausses informations.
Créer un observatoire national de vigilance médiatique : une instance indépendante chargée de surveiller, analyser et démentir les tentatives de manipulation, en publiant régulièrement des rapports à destination du public.
Moderniser la communication gouvernementale : l'information doit être rendue accessible à tous par des outils pédagogiques et interactifs, afin d'éviter que le citoyen ne se tourne vers des sources non fiables.
Intégrer l'éducation aux médias dans les programmes scolaires : il est impératif d'apprendre aux jeunes à distinguer le vrai du faux et à développer un esprit critique face aux informations qui circulent en ligne.
Accélérer les réformes économiques et sociales : lutter contre la rente et l'oligopole économique, promouvoir une redistribution équitable des richesses et renforcer la justice sociale.
Vers une société résiliente face aux manipulations
La riposte ne doit pas se limiter à une indignation de circonstance. Il est crucial de bâtir un rempart sociétal solide face à la désinformation. L'école doit inculquer une culture de vérification des faits et de réflexion critique.
Il ne s'agit pas de simples critiques dispersées, mais d'une stratégie coordonnée exploitant les réseaux sociaux pour orienter l'opinion publique vers des narratifs fallacieux. Certes, les problèmes sociaux existent : la vie chère et le chômage sont des réalités tangibles. Mais le danger surgit lorsque ces défis sont instrumentalisés pour attiser la discorde plutôt que pour susciter une réflexion constructive. Soudain, des figures marginales deviennent des icônes de la contestation, et de pures inventions se répandent à une vitesse vertigineuse. Qui tire profit de ce climat délétère ?
Une offensive médiatique ciblée : acteurs et motivations
Les médias algériens, engagés dans une hostilité obsessionnelle envers le Maroc, alimentent quotidiennement la machine à propagande. Leurs journaux télévisés accordent plus de temps à la situation marocaine qu'aux propres problèmes de leur pays : des files d'attente interminables pour le carburant aux jeunes qui risquent leur vie en mer. Chaque jour, des informations fallacieuses sur une prétendue "famine" ou des "manifestations massives" au Maroc inondent leurs émissions.
Mais le véritable enjeu réside dans le relais de ces thèses à l'intérieur du pays. Certains, par opportunisme ou par ignorance, adoptent ces discours sous couvert de liberté d'expression. Or, où s'arrête la critique constructive et où commence la manipulation ? Pourquoi l'indignation est-elle si sélective, occultant les réels profiteurs du système ? Pourquoi certaines élites préfèrent-elles la posture ambiguë au lieu de s'opposer fermement à ces campagnes de dénigrement ?
Un gouvernement en décalage avec les attentes des citoyens
Face à ces attaques médiatiques systématiques, le gouvernement semble naviguer à vue. Les citoyens sont confrontés à des difficultés réelles, mais ils ne trouvent aucune réponse claire de la part des autorités. Pourquoi les prix augmentent-ils ? Pourquoi certaines réformes tardent-elles ? Quelles solutions sont mises en place pour y répondre ?
Le véritable enjeu réside dans le relais de ces thèses à l'intérieur du pays. Certains, par opportunisme ou par ignorance, adoptent cesCe manque de clarté laisse un vide que les discours alarmistes s'empressent de combler. Même les décisions positives, comme le soutien aux catégories vulnérables, sont noyées dans le flot des rumeurs faute d'une communication efficace. Le défaut de transparence et de pédagogie alimente ainsi l'incertitude et donne prise aux détracteurs.
discours sous couvert de liberté d'expression
Bâtir une stratégie de riposte efficace
Pour contrer cette guerre hybride, une simple réaction institutionnelle ne suffit pas. Il faut une stratégie globale et proactive intégrant plusieurs leviers :
Révolutionner le paysage médiatique national : il est crucial de développer des plateformes numériques modernes et réactives à même de déconstruire efficacement les fausses informations.
Créer un observatoire national de vigilance médiatique : une instance indépendante chargée de surveiller, analyser et démentir les tentatives de manipulation, en publiant régulièrement des rapports à destination du public.
Moderniser la communication gouvernementale : l'information doit être rendue accessible à tous par des outils pédagogiques et interactifs, afin d'éviter que le citoyen ne se tourne vers des sources non fiables.
Intégrer l'éducation aux médias dans les programmes scolaires : il est impératif d'apprendre aux jeunes à distinguer le vrai du faux et à développer un esprit critique face aux informations qui circulent en ligne.
Accélérer les réformes économiques et sociales : lutter contre la rente et l'oligopole économique, promouvoir une redistribution équitable des richesses et renforcer la justice sociale.
Vers une société résiliente face aux manipulations
La riposte ne doit pas se limiter à une indignation de circonstance. Il est crucial de bâtir un rempart sociétal solide face à la désinformation. L'école doit inculquer une culture de vérification des faits et de réflexion critique.

Les médias doivent gagner en professionnalisme et s'imposer comme des acteurs crédibles, capables de déjouer les stratégies de manipulation. Enfin, l'Etat a la responsabilité d'établir une relation de confiance avec ses citoyens via une communication transparente et efficace.
La véritable bataille ne se joue pas uniquement sur le terrain médiatique. Elle est d’abord une bataille de conscience et de maturité face aux tentatives de déstabilisation. La question demeure : sommes-nous prêts à y faire face avec intelligence et réalisme ?
Par Mohamed ASSOUALI
Membre du Comité national d'arbitrage et d'éthique de l’USFP
La véritable bataille ne se joue pas uniquement sur le terrain médiatique. Elle est d’abord une bataille de conscience et de maturité face aux tentatives de déstabilisation. La question demeure : sommes-nous prêts à y faire face avec intelligence et réalisme ?
Par Mohamed ASSOUALI
Membre du Comité national d'arbitrage et d'éthique de l’USFP