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Ces postes concernent les hautes instances du pays: gouverneur de la banque centrale, procureur général, présidents de l'Autorité de contrôle administratif, de l'Instance nationale de lutte contre la corruption, de la Haute commission électorale libyenne et de la Cour suprême, selon la même source. Réunis vendredi et samedi à Bouznika dans la foulée de plusieurs rencontres organisées depuis septembre au Maroc, les participants au "dialogue politique interlibyen" ont décidé de former des groupes de travail réduits pour préparer le processus de candidature à ces postes clés qui ont longtemps divisé les deux pouvoirs rivaux, selon le communiqué.
Une fois le processus finalisé, les candidatures seront présentées à des représentants du Parlement basé dans l'Est et du Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli, selon la déclaration conjointe lue devant la presse dans la nuit de vendredi à samedi. Intervenant devant les membres des délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens au terme du nouveau round du dialogue inter-libyen, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a affirmé samedi que sur Instructions claires de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est engagé, de façon permanente, à accompagner et soutenir les parties libyennes pour résoudre la crise actuelle qui a trop duré.
Il a aussi affirmé que l’engagement du Maroc procède des liens solides, sincères et humains unissant les deux peuples, ainsi que de sa conviction profonde que la stabilité d’une Libye forte de ses institutions est dans l’intérêt de la stabilité de l’Afrique du Nord et de la réalisation de l’intégration économique au Maghreb arabe. L’engagement du Royaume dans les efforts visant à mettre un terme à la crise libyenne repose sur quatre déterminants: soutenir les Libyens et les accompagner sans les remplacer dans leurs décisions, et rester attacher à la légitimité institutionnelle en Libye et aux institutions légitimes issues de l’accord de Skhirat, a relevé le ministre. Il s’agit aussi d’oeuvrer dans un cadre clair aux côtés de l'organisation des Nations unies en tant que contributeur au dialogue inter-libyen et de coordonner avec tous les acteurs régionaux et internationaux sans pour autant s’engager dans des ententes ou participer à des réunions sur la Libye sans la présence des Libyens, a-t-il poursuivi. Contrairement aux voix pessimistes, le Maroc demeure optimiste quant à l’avenir de la Libye, a relevé Nasser Bourita, notant que cet optimisme s’appuie sur plusieurs éléments, à savoir la confiance en la capacité des Libyens à surmonter les différences et l’avancée notable réalisée au fil des derniers mois par le dialogue politique tout en dépassant l’état du chaos et du non-dialogue.
Il a en outre estimé que la poursuite des réunions entre les protagonistes libyens représente à juste titre une source d'optimisme. Nasser Bourita a, par ailleurs, fait observer que les accords convenus par les deux parties représentent un "élément positif" dans le processus politique, notant que le Maroc appuie le dialogue entre les Libyens sur le sujet qu’ils choisissent. Le ministre a, de même, félicité les délégations de leur accord concernant les mesures finales au sujet des postes de souveraineté, tout en réitérant le soutien particulier de SM le Roi à toutes les étapes visant à mettre un terme à la crise libyenne, ainsi que la disposition continue du Maroc à accueillir toute réunion entre les parties libyennes.