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Le rendez-vous est fort attendu de tous
les professionnels
touristiques de
l’arrière-pays. L’objectif : repenser collectivement les méthodes d’action et
réfléchir aux solutions des problèmes rencontrés.
Le Forum international
du tourisme durable et du développement local
se veut un carrefour d’idées, d’expertises
et d’expériences. Son
commissaire, Nasser Bouqssim, explique
la portée de cette
manifestation.
Libé : Pourquoi le tourisme durable et le développement local ?
Nasser Bouqssim : Il s’agit sincèrement d’une exigence. Le sujet se pose et s’impose, et nous ne pouvons le négliger, dans la mesure où dans l’agenda des professionnels aussi, le thème revêt une grande importance. Le tourisme occupe actuellement une pace prépondérante parmi les secteurs porteurs et créateurs de revenus dans la vallée de Drâa. Du coup, il faut, après une si longue expérience, repenser le secteur et ses exigences. Mais aussi son impact sur les habitants de la région.
Quels sont les rendez-vous importants du programme de cette manifestation ?
Notre première préoccupation est de faire profiter la population locale de cette manifestation d’ampleur. Ainsi, nous avons pensé lui offrir l’opportunité de renforcer ses compétences et d’améliorer ses techniques, à travers son implication dans les différentes phases de ce projet et la création d’une synergie commune. Le partage des expériences reste ainsi une voie idéale pour améliorer le savoir et le savoir-faire des professionnels et des populations locales.
Outre les tables rondes sur des sujets divers relatifs aux impératifs du tourisme durable et du développement local, les participants auront droit à des ateliers animés par des spécialistes. Il est très important que les gens sachent que le tourisme, en tant que créneau porteur, nécessite une conduite appropriée à tous les niveaux de responsabilité citoyenne.
Quels sont les résultats auxquels vous vous attendez lors de ce forum ?
Déjà la synergie des différents acteurs de développement local est un enjeu que nous avons relevé partiellement. Reste cependant la pérennité des actions à venir. Nous souhaitons que le diagnostic participatif auquel se sont livrés les intervenants locaux soit suivi de plans d’actions communes, à réaliser dans un esprit collégial, rationnel et coopératif. L’on ne peut réussir le développement local sans l’engagement d’actions harmonisées, intégrées et participatives.
Que prévoit le forum, en dehors du débat ?
Nous avons programmé un certain nombre d’activités parallèles. D’abord, le volet culturel qui sera marqué par un concours artistique et littéraire qui permettra aux jeunes écrivains et créateurs de s’exprimer et de rivaliser en créativité, ainsi qu’une table ronde autour de la production culturelle et artistique dans la vallée de Drâa et son rôle dans le développement. Ensuite, l’organisation d’activités sportives, notamment un tournoi intercommunal et un match opposant les anciens joueurs de Zagora aux anciennes stars de l’équipe nationale, telles que Noureddine Neibet, Mustapha Hajji, Salaheddine Bassir et Mustapha Chipo.
Comment comptez-vous présenter Zagora et son potentiel aux invités marocains et étrangers ?
Nous n’avons pas besoin de le faire. Zagora et ses habitants se présentent d’eux-mêmes. Mais, nous voulons focaliser sur des sites d’une richesse culturelle et touristique. Pour cela, les participants bénéficieront de moments d’évasion et de découverte de palmeraies, oasis, kasbahs, gravures rupestres…Et en plus, les soirées artistiques permettront de faire découvrir le patrimoine culturel anthropologique de la région (Rokba, Ahidous, Chamra, Gnaoua…).
les professionnels
touristiques de
l’arrière-pays. L’objectif : repenser collectivement les méthodes d’action et
réfléchir aux solutions des problèmes rencontrés.
Le Forum international
du tourisme durable et du développement local
se veut un carrefour d’idées, d’expertises
et d’expériences. Son
commissaire, Nasser Bouqssim, explique
la portée de cette
manifestation.
Libé : Pourquoi le tourisme durable et le développement local ?
Nasser Bouqssim : Il s’agit sincèrement d’une exigence. Le sujet se pose et s’impose, et nous ne pouvons le négliger, dans la mesure où dans l’agenda des professionnels aussi, le thème revêt une grande importance. Le tourisme occupe actuellement une pace prépondérante parmi les secteurs porteurs et créateurs de revenus dans la vallée de Drâa. Du coup, il faut, après une si longue expérience, repenser le secteur et ses exigences. Mais aussi son impact sur les habitants de la région.
Quels sont les rendez-vous importants du programme de cette manifestation ?
Notre première préoccupation est de faire profiter la population locale de cette manifestation d’ampleur. Ainsi, nous avons pensé lui offrir l’opportunité de renforcer ses compétences et d’améliorer ses techniques, à travers son implication dans les différentes phases de ce projet et la création d’une synergie commune. Le partage des expériences reste ainsi une voie idéale pour améliorer le savoir et le savoir-faire des professionnels et des populations locales.
Outre les tables rondes sur des sujets divers relatifs aux impératifs du tourisme durable et du développement local, les participants auront droit à des ateliers animés par des spécialistes. Il est très important que les gens sachent que le tourisme, en tant que créneau porteur, nécessite une conduite appropriée à tous les niveaux de responsabilité citoyenne.
Quels sont les résultats auxquels vous vous attendez lors de ce forum ?
Déjà la synergie des différents acteurs de développement local est un enjeu que nous avons relevé partiellement. Reste cependant la pérennité des actions à venir. Nous souhaitons que le diagnostic participatif auquel se sont livrés les intervenants locaux soit suivi de plans d’actions communes, à réaliser dans un esprit collégial, rationnel et coopératif. L’on ne peut réussir le développement local sans l’engagement d’actions harmonisées, intégrées et participatives.
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