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Par ailleurs, le premier attentat suicide depuis le début de l'intervention militaire française le 11 janvier a été signalé. Il a blessé un militaire malien au nord de Gao dans un secteur récemment repris aux islamistes armés.
Quatre semaines après ses premiers bombardements destinés à bloquer l'avancée des rebelles islamistes vers Bamako, l'armée française a poursuivi sa progression dans le Nord du Mali en s'emparant avec les forces tchadiennes de la ville et de l'aéroport de Tessalit, considérée comme un repaire islamiste à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.
A Bamako, le calme est revenu après plusieurs heures d'échanges de coups de feu dans une caserne de "bérets rouges", ce corps de parachutistes fidèles à "ATT", dont le renversement en mars 2012 par un coup d'Etat d'officiers subalternes a précipité la prise du Nord du Mali par des rebelles Touaregs, bientôt évincés par des islamistes armés.
Cet incident expose les fragilités persistantes des institutions maliennes, dont la consolidation est l'une des priorités de la communauté internationale pour ne pas perdre tout le bénéfice des gains militaires sur le terrain.
En quatre semaines, les forces françaises et leurs alliés africains ont délogé les islamistes de leurs bastions, Gao, Tombouctou et Kidal notamment. Rejointes par l'armée tchadienne, elles les traquent désormais dans les reliefs du nord-est du Mali, où se trouveraient les otages français retenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Evaporés, les islamistes pourraient désormais recourir aux techniques de guérilla. Un homme circulant à moto s'est ainsi fait exploser vendredi à un barrage militaire au nord de Gao, blessant un soldat, a déclaré un officier malien à Reuters.
Depuis que la région de Gao a été reprise, deux mines y ont coûté la vie à plusieurs militaires maliens mais jamais encore un attentat suicide n'avait été signalé.