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Avec cette nouvelle défaite face aux Catalans, le bilan de Mourinho contre les Blaugrana depuis 2009 et son arrivée aux commandes de la Maison Blanche, s’est encore alourdi. “The Special One”, pourtant vainqueur de deux Ligues des champions avec Porto et l‘Inter, n’y arrive pas contre ce Barça.
Le pire de cette série noire reste évidemment le fameux 5-0 de novembre 2010 au Camp-Nou, première confrontation qui aura durablement marqué Mourinho.
De cette débâcle, le Portugais avait tiré quelques conclusions radicales: en demi-finales de la Ligue des champions 2011, comme en finale de la Coupe du Roi, il avait parié, face au Barça, sur un jeu de destruction, qui aura globalement été un échec.
Car, si les Blancs ont remporté la Coupe (1-0 après prolongation en finale) au prix d’un match plus que rugueux, la même méthode leur aura valu l’exclusion d’un Pepe tueur à gages en demi-finales de la C1 (2-0, 1-1 pour le Barça).
Sans brutalité
Lors du clasico de cette saison, l’attitude des Merengue a toutefois évolué positivement: agressifs mais sans brutalité, les Madrilènes ont cru un instant être parvenus à leurs fins.
Mais c’était sans compter sur la capacité de réaction des Catalans, bien meilleurs en seconde période. Encore Un raté pour Mourinho.
L’entraîneur portugais, qu’on avait connu très venimeux après son élimination en demi-finales de C1 la saison dernière, a même réagi très calmement cette fois-ci. Pas d’accusations de complot envers sa personne et encore moins de doigt dans l’oeil de l’entraîneur adjoint du Barça Tito Vilanova, comme lors de la Supercoupe d’Espagne cet été.
“Sans vouloir leur enlever du mérite, la victoire du Barça est en partie due à la chance”, a simplement analysé Mourinho. Avant d’ajouter: “Il n’y a pas le moindre sentiment d’infériorité face au Barça chez nous”.
“Mou” ne rend pas les armes
Car “Mou” se raccroche à quelques enseignements positifs entrevus dans ce clasico: les difficultés des Blaugrana à développer leur jeu en première période et les nombreuses occasions obtenues.
Surtout, Mourinho ne perd pas de vue l’excellente série de ses joueurs avant ce coup d’arrêt: 15 victoires d’affilée, soit aussi bien qu’en 1961, à l’époque de l’entraîneur Miguel Munoz.
“Je n’échangerais notre situation pour rien au monde, a ainsi clamé lundi The Special One. Si nous remportons notre match en retard, nous serons leaders en solitaire”. Le Real et le Barça comptent actuellement 37 points chacun.
Et le Real, s’il continue de perdre moins de points en cours de route que le Barça (11 avant la trêve contre 8 pour les Blancs), pourrait réussir à être champion en ayant flanché une fois contre les Blaugrana. “Si le monde est en train de s’écrouler, ce n’est en tout cas pas chez nous”, tonnait récemment un Mourinho volontariste. Si 2011 fut l’année de la crise, le Portugais refuse de laisser s’installer la sinistrose au Real Madrid.