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Moscou, qui a lancé une offensive à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022, accuse régulièrement Kiev et ses alliés européens de s'en prendre à ses intérêts sur son sol, le plus souvent sans fournir de preuves.
Mardi matin, le Service fédéral russe de sécurité (FSB) a dit avoir mis "fin à l'opération des Services de renseignement du ministère ukrainien de la Défense et de ses tuteurs britanniques visant à détourner vers l'étranger un avion de chasse MiG-31 des forces armées russes, porteur du missile hypersonique Kinjal".
Le FSB accuse ainsi les services de renseignement ukrainiens d'avoir tenté de recruter des pilotes pour cette opération en leur proposant trois millions de dollars.
Selon le FSB, l'avion aurait dû ensuite être acheminé vers la base aérienne militaire de l'Otan de Constanta, en Roumanie, située sur les bords de la mer Noire, à 400 km à vol d'oiseau de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Là-bas, l'appareil aurait pu être "abattu" par les systèmes de défense antiaérienne, a encore expliqué le FSB.
"Ces projets ukrainiens et britanniques d'organiser une provocation d'ampleur ont été déjoués", grâce à l'un des pilotes de l'avion qui a prévenu les forces de l'ordre, selon la même source.
Dans une vidéo du FSB diffusée par la télévision russe, cette personne, dont le visage est dissimulé, affirme s'être vu proposer, par mail, par le renseignement ukrainien de "tuer" le commandant de l'avion avant de détourner l'appareil, en échange de trois millions de dollars et de l'obtention de "la nationalité d'un pays occidental", sans préciser lequel.
En "riposte à cette provocation", les forces russes ont effectué une frappe au moyen de missiles Kinjal contre un centre de renseignement électronique de l'armée ukrainienne à Brovary, dans la région de Kiev, et une base aérienne de Starokostiantyniv dans la région de Khmelnitsk, selon le FSB cité par l'agence de presse officielle TASS.
Cette annonce intervient alors que la Russie, dont les forces sont mieux équipées et plus nombreuses, continue d'avancer dans l'est de l'Ukraine et notamment dans la région de Donetsk où se concentre l'essentiel des combats.
Les efforts diplomatiques engagés par le président américain, Donald Trump, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale sont au point mort.







