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Libé : Comment l’idée d’organiser ce moussem est-elle née?
B. Mohamed Lamine : Lafkih Brika est un personnage appartenant à la fraction Oulad Baâmar qui est l’un des piliers de notre tribu dont les origines remontent à l’oncle du Prophète Sidna Mohamed, Abbass Ibn Abd Moutalib. Pour ce qui est de l’organisation du moussem près de son mausolée, les membres de la tribu ont décidé de le rendre annuel pour rendre hommage à des personnages appartenant à l’une ou l’autre des cinq fractions de la tribu et qui ont marqué l’histoire de la région. Nous avons choisi, après la rencontre de Berouaga, d’honorer ce saint homme, cette année. Aussi, les membres de la tribu ont réuni les fonds nécessaires pour l’organisation de cette rencontre.
Quels sont les objectifs visés à travers cette manifestation ?
Le premier objectif est la préservation du patrimoine historique, culturel et religieux de la tribu et son rôle dans la lutte contre le colonialisme. Nous attendons, également de ce genre d’évènements, de regrouper les membres de la tribu, éparpillés dans le monde, pour se rapprocher les uns des autres, faire connaissance et découvrir les tombeaux des ancêtres. Un autre objectif étant celui de consolider l’unité pour faire face aux défis futurs et défendre l’intégrité territoriale du pays.
En tant que jeune Sahraoui ayant vécu dans les camps de Tindouf et connu l’exil cubain, comment voyez-vous le problème du Sahara?
L’affaire du Sahara marocain est, de mon point de vue, une affaire d’intérêt et de recherche de leadership et d’hégémonie dans la région du Maghreb. C’est un conflit artificiel créé par l’Algérie soutenue, lors de la guerre froide, par le bloc de l’Est. L’Algérie vise, à travers ce conflit qui est à l’origine de tous les trafics de drogue, d’armes, d’humains et autres dans la sous-région, la création d’un Etat fantôme qui lui permettrait d’avoir la main haute sur les richesses de la région et d’avoir un accès à l’océan Atlantique lui permettant d’exporter les minerais de son Sahara.
Un dernier mot?
J’appelle les habitants des provinces, notamment ceux d’Oued Eddahab-Lagouira à resserrer leurs rangs et être vigilants pour relever tous les défis et consolider l’intégrité territoriale du Royaume.
B. Mohamed Lamine : Lafkih Brika est un personnage appartenant à la fraction Oulad Baâmar qui est l’un des piliers de notre tribu dont les origines remontent à l’oncle du Prophète Sidna Mohamed, Abbass Ibn Abd Moutalib. Pour ce qui est de l’organisation du moussem près de son mausolée, les membres de la tribu ont décidé de le rendre annuel pour rendre hommage à des personnages appartenant à l’une ou l’autre des cinq fractions de la tribu et qui ont marqué l’histoire de la région. Nous avons choisi, après la rencontre de Berouaga, d’honorer ce saint homme, cette année. Aussi, les membres de la tribu ont réuni les fonds nécessaires pour l’organisation de cette rencontre.
Quels sont les objectifs visés à travers cette manifestation ?
Le premier objectif est la préservation du patrimoine historique, culturel et religieux de la tribu et son rôle dans la lutte contre le colonialisme. Nous attendons, également de ce genre d’évènements, de regrouper les membres de la tribu, éparpillés dans le monde, pour se rapprocher les uns des autres, faire connaissance et découvrir les tombeaux des ancêtres. Un autre objectif étant celui de consolider l’unité pour faire face aux défis futurs et défendre l’intégrité territoriale du pays.
En tant que jeune Sahraoui ayant vécu dans les camps de Tindouf et connu l’exil cubain, comment voyez-vous le problème du Sahara?
L’affaire du Sahara marocain est, de mon point de vue, une affaire d’intérêt et de recherche de leadership et d’hégémonie dans la région du Maghreb. C’est un conflit artificiel créé par l’Algérie soutenue, lors de la guerre froide, par le bloc de l’Est. L’Algérie vise, à travers ce conflit qui est à l’origine de tous les trafics de drogue, d’armes, d’humains et autres dans la sous-région, la création d’un Etat fantôme qui lui permettrait d’avoir la main haute sur les richesses de la région et d’avoir un accès à l’océan Atlantique lui permettant d’exporter les minerais de son Sahara.
Un dernier mot?
J’appelle les habitants des provinces, notamment ceux d’Oued Eddahab-Lagouira à resserrer leurs rangs et être vigilants pour relever tous les défis et consolider l’intégrité territoriale du Royaume.