Autres articles
-
Driss El Yazami : La littérature de la migration marocaine est devenue plus féminine et s’écrit aujourd’hui dans toutes les langues du monde
-
Jihane El Bahhar : L’un des plus grands défis du cinéma marocain aujourd’hui est l’absence d’une véritable industrie des films de genre
-
George Arthur Forrest : Si le Maroc veut nourrir sa population, il doit développer une agriculture qui réponde à ses besoins
-
Jérôme Despey : A mon arrivée à la présidence du SIA, je voulais vraiment mettre un pays ami à l'honneur comme le Maroc
-
Pr Simon Jonas Ategbo : «Mutualiser les efforts des différentes sociétés africaines de pédiatrie»

Le référendum organisé au Maroc a été marqué, dans les provinces sahariennes, par un taux de participation très élevé. L’opération de vote continue de susciter la fierté des patriotes unionistes et à travers elle, ils veulent dire aux ennemis de l’intégrité territoriale de notre pays que les Marocains sont unis et fermement opposés aux propagandes séparatistes.
Pour rapprocher ses lecteurs de ce sentiment de fierté nationale, Libé a ouvert ses pages à deux citoyens originaires de Laâyoune.
Le premier, Mohamed Ghazzari, acteur associatif ayant côtoyé dans les écoles de Tan Tan et Rabat, la plupart des dirigeants actuels du Polisario.
Libé : Dans quelles conditions s’est déroulé, selon vous, le référendum du 1er juillet ?
Ghazzari Mohamed :Le référendum s’est déroulé dans de très bonnes conditions grâce à la mobilisation de tous les habitants des provinces sahariennes. Ce qui prouve l’attachement de ces régions et leurs habitants à leur patrie et à leur Roi. Tous les citoyens sans distinction d’appartenance politique se sont mobilisés pour la réussite de ce référendum qui prouve l’engagement des Sahraouis dans l’édification de leur pays.
Quel effet vous a fait la très forte participation des habitants des provinces sahariennes au référendum ?
La participation massive des Sahraouis au référendum m’a fait chaud au cœur et a prouvé aux détracteurs de notre intégrité territoriale que les Marocains de Tanger à Lagouira ont les mêmes préoccupations, à savoir le développement et la démocratisation du pays.
Qu’attendez-vous des prochaines institutions ?
Les prochaines institutions comme le prévoit la Constitution, seront issues des partis ayant obtenu la majorité lors des élections parlementaires. Elles répondront sans aucun doute aux attentes des populations, ce qui nous donnera des institutions intègres servant le pays dans un climat caractérisé par la démocratie, l’égalité, le respect des droits de l’Homme et la justice sociale. Sachant que l’adoption de la Constitution par le peuple marocain est, en soi, un tournant décisif dans l’histoire du pays. Les Marocains l’ayant compris, ils sont venus massivement voter ouipour cette Constitution
Vous avez suivi le dossier du Sahara depuis la création du Polisario, dont certains dirigeants étaient vos amis de classe dans les écoles marocaines. Pensez-vous que parmi ces dirigeants quelques-uns peuvent se soulever contre le régime algérien ?
Il n’est un secret pour personne que le Polisario est une création de l’Algérie et que le problème factice du Sahara est une braise que les dirigeants algériens ne cessent d’attiser en rejetant toute solution pacifique à ce problème. Il est évident que même si les dirigeants fondateurs du Polisario qui deviennent rares dans les camps, n’essayent pas de sortir du giron de l’Algérie et trouver une solution à un problème qui n’a que trop duré, les jeunes générations, inspirées par les révolutions que connaît le monde arabe, se soulèveront contre leurs oppresseurs et tenteront de mettre un terme aux souffrances des leurs. La proposition marocaine d’autonomie étant le meilleur moyen de mettre un terme à ces souffrances, je ne serai pas étonné si des jeunes conscients et réalistes arrivent à persuader les leur de l’adopter.
Pour rapprocher ses lecteurs de ce sentiment de fierté nationale, Libé a ouvert ses pages à deux citoyens originaires de Laâyoune.
Le premier, Mohamed Ghazzari, acteur associatif ayant côtoyé dans les écoles de Tan Tan et Rabat, la plupart des dirigeants actuels du Polisario.
Libé : Dans quelles conditions s’est déroulé, selon vous, le référendum du 1er juillet ?
Ghazzari Mohamed :Le référendum s’est déroulé dans de très bonnes conditions grâce à la mobilisation de tous les habitants des provinces sahariennes. Ce qui prouve l’attachement de ces régions et leurs habitants à leur patrie et à leur Roi. Tous les citoyens sans distinction d’appartenance politique se sont mobilisés pour la réussite de ce référendum qui prouve l’engagement des Sahraouis dans l’édification de leur pays.
Quel effet vous a fait la très forte participation des habitants des provinces sahariennes au référendum ?
La participation massive des Sahraouis au référendum m’a fait chaud au cœur et a prouvé aux détracteurs de notre intégrité territoriale que les Marocains de Tanger à Lagouira ont les mêmes préoccupations, à savoir le développement et la démocratisation du pays.
Qu’attendez-vous des prochaines institutions ?
Les prochaines institutions comme le prévoit la Constitution, seront issues des partis ayant obtenu la majorité lors des élections parlementaires. Elles répondront sans aucun doute aux attentes des populations, ce qui nous donnera des institutions intègres servant le pays dans un climat caractérisé par la démocratie, l’égalité, le respect des droits de l’Homme et la justice sociale. Sachant que l’adoption de la Constitution par le peuple marocain est, en soi, un tournant décisif dans l’histoire du pays. Les Marocains l’ayant compris, ils sont venus massivement voter ouipour cette Constitution
Vous avez suivi le dossier du Sahara depuis la création du Polisario, dont certains dirigeants étaient vos amis de classe dans les écoles marocaines. Pensez-vous que parmi ces dirigeants quelques-uns peuvent se soulever contre le régime algérien ?
Il n’est un secret pour personne que le Polisario est une création de l’Algérie et que le problème factice du Sahara est une braise que les dirigeants algériens ne cessent d’attiser en rejetant toute solution pacifique à ce problème. Il est évident que même si les dirigeants fondateurs du Polisario qui deviennent rares dans les camps, n’essayent pas de sortir du giron de l’Algérie et trouver une solution à un problème qui n’a que trop duré, les jeunes générations, inspirées par les révolutions que connaît le monde arabe, se soulèveront contre leurs oppresseurs et tenteront de mettre un terme aux souffrances des leurs. La proposition marocaine d’autonomie étant le meilleur moyen de mettre un terme à ces souffrances, je ne serai pas étonné si des jeunes conscients et réalistes arrivent à persuader les leur de l’adopter.