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On dit qu’il n’a pas sa langue dans sa poche. Voilà un acteur qui s’exprime aussi bien sur son domaine, à savoir l’art, comme sur la politique, l’économie ou d’autres sujets. Mohamed Choubi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se dit citoyen bien avant d’être acteur.
Libé : Tu finiras quand ta bataille avec les obscurantistes ?
Il s’agit de plusieurs batailles, et non d’une seule en vérité. Je ne saurais admettre la culture de l’exclusion de l’autre, sinon son éradication. Je me situe aux antipodes de cette manière de penser qui entend détenir toute la vérité et ainsi s’ériger en tuteur des gens, tuant le principe de la liberté de pensée, d’expression et de croyance. Là où ils oeuvrent inlassablement à précipiter la mort de l’être, j’œuvre de mon côté pour tout ce qui prône la vie et les êtres vivants. Les batailles donc ne peuvent qu’être nombreuses. Heureusement que le Maroc est séculairement pluriel et que les Marocains estiment qu’il s’agit d’un acquis inaliénable qu’on ne peut concéder.
Entre toi et Kacem qui aime plus le TAS ?
« Vive le TAS !»… Kacem l’a repris à maintes reprises dans le film «L’Orchestre des aveugles » de Mohamed Mouftakir. Et si vous interpellez encore le personnage, il le dirait toujours. Mais, Mohamed Choubi crie haut et fort : Vive le cinéma ! Nous voulons que le cinéma soit au niveau assuré par Mouftakir. Un cinéma de qualité.
On te reproche une position hâtive concernant « Much loved ».
Aucunement. Ma position n’était point hâtive. J’ai d’abord visionné les extraits, et j’avais même une idée du scénario. D’un autre côté, on m’avait raconté ce qui s’était passé pendant le tournage. J’avais donc une idée bien claire. Le film, à mon avis, a été bâclé, on n’y trouve pas la touche artistique de Nabil Ayouch. Je suis, toutefois, contre l’interdiction du film. Et je dénonce toutes les menaces proférées contre les comédiens. Les conservateurs ont trouvé, d’ailleurs une occasion en or pour attaquer le cinéma en général.
Tu gagnerais plus à prendre du recul par rapport aux travaux de tes collègues.
Il faut appeler un chat un chat. On doit critiquer nos films sans rancune. Et si je suis clair avec les autres, je le suis avec moi-même, également. Combien de fois j’avais émis des jugements négatifs quant à mes propres prestations. Je suis contre la médiocrité, même si j’en suis l’auteur.
Libé : Tu finiras quand ta bataille avec les obscurantistes ?
Il s’agit de plusieurs batailles, et non d’une seule en vérité. Je ne saurais admettre la culture de l’exclusion de l’autre, sinon son éradication. Je me situe aux antipodes de cette manière de penser qui entend détenir toute la vérité et ainsi s’ériger en tuteur des gens, tuant le principe de la liberté de pensée, d’expression et de croyance. Là où ils oeuvrent inlassablement à précipiter la mort de l’être, j’œuvre de mon côté pour tout ce qui prône la vie et les êtres vivants. Les batailles donc ne peuvent qu’être nombreuses. Heureusement que le Maroc est séculairement pluriel et que les Marocains estiment qu’il s’agit d’un acquis inaliénable qu’on ne peut concéder.
Entre toi et Kacem qui aime plus le TAS ?
« Vive le TAS !»… Kacem l’a repris à maintes reprises dans le film «L’Orchestre des aveugles » de Mohamed Mouftakir. Et si vous interpellez encore le personnage, il le dirait toujours. Mais, Mohamed Choubi crie haut et fort : Vive le cinéma ! Nous voulons que le cinéma soit au niveau assuré par Mouftakir. Un cinéma de qualité.
On te reproche une position hâtive concernant « Much loved ».
Aucunement. Ma position n’était point hâtive. J’ai d’abord visionné les extraits, et j’avais même une idée du scénario. D’un autre côté, on m’avait raconté ce qui s’était passé pendant le tournage. J’avais donc une idée bien claire. Le film, à mon avis, a été bâclé, on n’y trouve pas la touche artistique de Nabil Ayouch. Je suis, toutefois, contre l’interdiction du film. Et je dénonce toutes les menaces proférées contre les comédiens. Les conservateurs ont trouvé, d’ailleurs une occasion en or pour attaquer le cinéma en général.
Tu gagnerais plus à prendre du recul par rapport aux travaux de tes collègues.
Il faut appeler un chat un chat. On doit critiquer nos films sans rancune. Et si je suis clair avec les autres, je le suis avec moi-même, également. Combien de fois j’avais émis des jugements négatifs quant à mes propres prestations. Je suis contre la médiocrité, même si j’en suis l’auteur.