Mohamed Charrat, directeur des ressources humaines et de communication à Managem : “Nous appelons à un dialogue pour davantage de prospérité d’Imider et de son environnement”


Entretien réalisé par Mustapha Elouizi
Samedi 11 Février 2012

Mohamed Charrat, directeur des ressources humaines et de communication à Managem : “Nous appelons à un dialogue pour davantage de prospérité d’Imider et de son environnement”
Une crise ronge la mine d’Imider. La population locale de cette
commune située à proximité de Tinghir,
au sud-est du pays organise depuis des mois déjà des
manifestations
quotidiennes, afin
de protester contre
ce qu’ils appellent
«exclusion des revenus de la mine et leur impact en matière
de projets de
développement». Mohamed Charrat explique dans cet
entretien  
les causes de cette situation.

Libé: Cela fait quelques mois déjà que la mine d’Imider, à proximité de Tinghir, est en difficulté. Quel en est l’état des lieux maintenant ?

Mohamed Charrat : Effectivement, la mine d’Imiter connaît depuis le mois de septembre 2011 des difficultés d’approvisionnement en eaux industrielles, impactant de ce fait, et de manière conséquente, le rythme de production de l’usine de traitement. Ces difficultés sont dues à l’arrêt du pompage d’eau décidé illégalement  par un groupe de personnes à 8 km du site minier.

Croyez-vous que la mine est bien implantée dans son environnement social et quelles en sont les principales réalisations ?  

En aval, l’activité minière se révèle génératrice de développement régional intégré. Une forte synergie entre développement minier et régional est constatée à la localité de Tinghir et au village d’Imider, qui doivent au centre minier une part importante de leur développement socio-économique.
Il est à rappeler que depuis sa création dans les années 60, la mine n’a cessé d’investir de manière soutenue et régulière, malgré des moments difficiles, pour préserver les emplois et en créer de nouveaux à travers ses projets d’extension grâce auxquels les niveaux de production annuels sont passés de 25 à 200 tonnes de métal aujourd’hui. Les emplois ont également suivi en passant d’une centaine à un millier actuellement dont 400 viennent des villages avoisinants et 750 de la région. Il est à préciser que les derniers recrutements d’opérateurs se font exclusivement de la région.
Au-delà des emplois directs, la mine contribue à la création d’emplois indirects en faisant appel à plusieurs entreprises locales pour la réalisation de travaux de creusement, de génie civil, d’électricité, de construction métallique… encourageant ainsi l’éclosion de petites entreprises et les accompagnant dans leur évolution et développement. Plusieurs exemples en témoignent.
Annuellement, 200 postes de saisonniers sont réservés aux élèves de la région pendant les vacances d’été leur permettant de mieux préparer la rentrée scolaire et universitaire.
Le rayonnement de la mine dans la région ne se limite pas uniquement au développement de l’emploi et à l’amélioration des revenus des individus et de la communauté. La mine d’Imiter est aussi un acteur et un partenaire majeur du développement socioéconomique de la région par sa contribution à l’aménagement d’infrastructures de base  et à la promotion de la femme et de l’éducation.
A ce sujet, je donnerai quelques exemples :
La cité minière de Tinghir, qui abrite aujourd’hui plus de 300 familles, a été construite en 1988 par la mine. Toutes les infrastructures socio-éducatives, sportives et médicales réalisées sont à disposition des habitants et de la population avoisinante. Le budget alloué à cette cité représentait plus de 25% de l’investissement global du projet.
La mine contribue également à la promotion de l’éducation par la construction de salles de classe, la mise à disposition de bus pour le transport des élèves de la région vers Tinghir où ils poursuivent leurs études (plus de 130 élèves bénéficient de cette action).
Une assistance socio-médicale est aussi fournie en local par les équipes de médecine de travail de la mine. Des opérations chirurgicales sont donc prises en charge. Des campagnes de sensibilisation et de dépistage sont organisées au profit des femmes de la région. …
Nous comprenons parfaitement les besoins de nos riverains et l’évolution de leurs exigences. Il est donc de notre devoir de répondre, dans la mesure du possible, aux besoins prioritaires de nos riverains et de contribuer à la concrétisation de leurs projets, notamment ceux liés à l’infrastructure en partenariat avec les administrations compétentes. Nous nous sommes engagés à faire plus.

Y a-t-il eu des dialogues avec les populations ?

Face à ce blocage, la mine a toujours prôné le dialogue et n’a ménagé aucun effort pour être à l’écoute des attentes de toutes les parties prenantes afin de trouver une issue à cette situation paralysante pour tous.
Les réclamations des interlocuteurs s’articulent essentiellement autour de l’emploi et de l’eau.
Sur le volet emploi, il est demandé de réserver aux habitants de la commune 75% des postes de recrutement au sein de la société et 100% des postes de recrutement au sein de la sous-traitance.
Au sujet de l’eau, il est réclamé d’assurer l’alimentation en eau potable, en l’acheminant depuis les bassins d’eau industrielle et  les forages hydrogéologiques servant à l’eau industrielle pour la déverser dans les khettaras d’irrigation.
Ainsi, la mine a pris part à plusieurs réunions, en présence des autorités, des élus et des notables de la région, au cours desquelles elle a proposé plusieurs solutions notamment l’octroi de postes d’emploi additionnels, un encouragement supplémentaire des sociétés locales de travaux et la réalisation et l’équipement de nouveaux forages pour l’eau potable. La mine d’Imiter s’engage également à renforcer davantage sa contribution pour la construction d’infrastructures de base (accès, éducation, transport, santé…). Malheureusement, toutes ces propositions n’ont pas suffi pour convaincre et permettre de lever le blocage sur les travaux de la mine. Répondre aux attentes des parties prenantes appelle à la création de richesse. Ce blocage est une perte d’énergie, de temps et d’argent, ce qui impacte et paralyse la région.
Nous étions toujours et sommes encore animés de bonne volonté pour trouver une issue à cette situation et invitons encore toutes les parties prenantes à collaborer pour avancer.

Certains milieux invoquent la donne environnementale et accusent la mine de polluer l’environnement. Qu’en dites-vous ?

Intransigeante sur les risques environnementaux, la mine est inscrite dans une démarche de management environnemental lui permettant d’anticiper et de gérer les éventuels impacts de ses activités sur son entourage. Un projet de certification selon la norme ISO 14001 est en cours de réalisation.
Les conditions de travail constituent un souci majeur pour la mine qui met en place tous les moyens pour préserver l’hygiène, la santé et la sécurité de ses collaborateurs.
Il est à préciser que  l’exploitation des forages pour l’alimentation en eau est dûment autorisée par les autorités compétentes notamment l’Agence du bassin hydraulique et ce, suite à une étude d’impact qui a conclu à l’absence de toute relation génétique entre la nappe exploitée par les sondages et les sources d’alimentation des réseaux souterrains d’irrigation communément connus par les khettaras. D’ailleurs, la mine s’est engagée à réaliser des forages ramenant l’eau de la même nappe pour alimenter la population en eau potable.
En ce qui concerne les méthodes de traitement, la mine d’Imiter emploie des réactifs largement utilisés dans l’industrie minière des métaux précieux. Le procédé de traitement s’appuie sur les technologies les plus éprouvées pour plus d’efficacité opérationnelle et pour l’élimination des impacts sur l’environnement.
Le mercure qui est souvent cité comme substance dangereuse rejetée dans la nature est un élément naturel contenu dans la roche mère argentifère. Il est au contraire valorisé comme sous-produit.

Votre relation avec la société civile dans la région est quasiment inexistante, y a-t-il des efforts dans ce sens ?

Nous sommes très ouverts aux associations qui nous approchent. Je citerai l’expérience que nous développons aujourd’hui dans la région, en partenariat avec des ONG, pour le parrainage d’écoles, la préservation de l’environnement, la promotion des activités culturelles et sportives et l’amélioration des conditions de vie des habitants. Nous appuyons et encourageons d’ailleurs vivement ce type de collaboration et de partenariat. Au-delà de ces actions, nous voulons poursuivre sur cette lancée et étendre notre participation à d’autres associations qui existent déjà dans la région et que nous ne connaissons pas encore.  Une opportunité pour nous d’avoir davantage de proximité. Il est aussi important pour une entreprise comme la nôtre d’impulser et de soutenir les initiatives dans le domaine associatif qui contribuent in fine au  développement de la région.

On vous reproche le fait d’ignorer les conflits survenant dans la mine d’Imiter, avec notamment vos sous-traitants, quel est votre avis là-dessus ?

Au contraire, la mine d’Imiter a toujours promu et accompagné la création de PME par les jeunes de la région pour des activités liées à l’industrie minière (chaudronnerie, travaux de génie civil, électricité, creusement, …). La mine dispose aujourd’hui d’un tissu de sous-traitance autonome et organisé avec des contrats pluriannuels dont les droits et obligations sont clairement spécifiés.
Notre fierté aujourd’hui, c’est que nous avons encouragé la création de ces entreprises sous- traitantes, les avons vues grandir et avons participé à leur développement. Elles emploient aujourd’hui jusqu’à 150 collaborateurs, chacune contribuant ainsi à la création d’emplois dans la région.
Nous ne nous ingérons pas dans la relation que peut avoir le personnel avec la direction de ces entreprises. Mais nous œuvrons toujours pour la protection du personnel et pour que les missions de ces sous-traitants soient réalisées dans les règles de l’art et en conformité avec la loi. Dans ce cadre, la mine contribue au développement des compétences des collaborateurs sous-traitants en les intégrant dans les plans de formation, leur applique les mêmes exigences en termes de sécurité, les fait profiter de la médecine de travail mise en place et contrôle les déclarations CNSS et assurances faites par les entreprises.

Parlez-nous des perspectives de développement de la mine d’Imiter ?

D’abord, je tiens à préciser que la mine d’Imiter est le premier producteur de l’argent primaire à l’échelle du monde arabe et d’Afrique et 7ème au niveau international. Pour maintenir et améliorer ce positionnement, la société continue à investir pour mettre en valeur le potentiel minier de la région. Un projet d’extension de plus de 350 millions de DH est en cours de réalisation. Au-delà des retombées économiques au niveau régional et national de ce projet, la société réitère son engagement à contribuer continuellement au développement de la région et améliorer les conditions de vie de son personnel et des populations avoisinantes. 

Historique d’une mine

Au début du XXème siècle, les hasards de campagnes de photographies aériennes, ont permis de discerner à proximité d’Imiter, sur le flanc nord du Jbel Saghro, les traces d’une importante ancienne exploitation minière, confirmée par l’observation du terrain et des dizaines d’excavations larges et profondes.
Les travaux archéologiques les plus sérieux le confirment aujourd’hui avec certitude : le gisement d’Imiter a fait l’objet d’une exploitation minière importante de l’argent à partir des VIIIème et IXème siècles, ayant assuré la prospérité d’Imiter et de sa région.
Imiter s’inscrit donc parmi ces mines d’argent dont la production a fait la prospérité des principautés kharijites du Sud, puis celle des principautés idrissides, en favorisant leur commerce et leurs échanges monétaires avec l’Afrique Noire.
C’est à la mine de Tudgha qu’Idriss 1er doit d’avoir pu frapper la première monnaie d’argent du Royaume. Signe symbolique fort, puisque la frappe monétaire et la constitution d’un trésor qu’elle induit, constituent les premières affirmations d’un Etat organisé au Maroc.
L’essor des mines d’argent du Sud marocain perdure jusqu’au XIIème siècle. Après une longue période de léthargie, ce sont les travaux de prospection et de recherche conduits au XXème siècle qui ont réactualisé l’intérêt pour le site d’Imiter.
Au cours des années cinquante, une campagne de forages, de puits, de galeries de reconnaissance et d’essais d’exploitation pour plomb n’avaient pas abouti à des résultats probants.
En 1962, les recherches furent reprises par le BRPM, orientées vers l’exploration des avals des anciennes excavations par sondages inclinés, et qui ont démontré l’existence de minerai vierge en profondeur. Par la suite, en 1966, une campagne de cubage et d’échantillonnage fut entreprise pour évaluer les teneurs en argent des haldes dont le tonnage était estimé à plus de 650.000 tonnes, à une teneur de 300g Ag/tonne. Les études de valorisation des haldes et les premiers travaux de recherche minière avaient justifié en 1969 la création de la Société métallurgique d’Imiter (SMI).
Les 650.000 tonnes de haldes, résidus des  anciennes exploitations, furent valorisées, marquant ainsi la première phase de la relance d’Imiter, suivie rapidement de la découverte de réserves significatives de minerai frais justifiant une reprise de l’exploitation souterraine.
On n’imaginait pas encore en 1969, le pactole considérable en dormance dans les parages, sous les haldes, à peine  effleuré par les anciens mineurs. Ainsi la technologie minière la plus moderne a-t-elle conduit, après un long sommeil de 6 siècles, à revivifier à Imiter une vocation minière ancestrale.
Entre 1978 et 1984, les travaux de recherche ont mis en évidence un nouveau gisement avec une teneur géologique moyenne dépassant 500 g Ag/t, faisant d’Imiter un véritable phénomène métallogénique, comparé à la plupart des gisements exploités aujourd’hui dans le monde, où la teneur oscille entre 100 et 500 g Ag/t. Cette importante découverte a permis de ‘’booster’’ la production d’argent métal de 30 à 40 tonnes par an.
D’autres travaux de recherches ont par la suite découvert deux nouvelles zones minéralisées «Imiter Ouest» et «Imiter Sud», puis, en 1995, un important gisement «Imiter 2».  La réalisation d’un projet d’extension en 1988 et la réorganisation de la production en 1994, ont permis d’accroître la production à 200 tonnes d’argent métal par an.
Avec l’accélération du programme d’exploration, et l’extension de la mine et de l’usine, prévu pour la fin du 1er semestre 2012, Managem se fixe pour objectif d’atteindre et de maintenir le niveau de production à 300 tonnes d’argent par an.


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1.Posté par brahim le 15/02/2012 21:49
La norme ISO 14001 est la plus utilisée des normes de la série des normes ISO 14000 qui concernent le management environnemental.
Elle a été réalisée par l'Organisation internationale de normalisation, désignée internationalement par le sigle ISO qui est systématiquement repris dans la dénomination des normes.
Une organisation (terme normatif pouvant désigner une entreprise, un service, une association, une collectivité, une entité...) peut faire certifier son système de management environnemental suivant cette norme par des organismes tierce partie accrédités par le Comité français d'accréditation (COFRAC).
La contribution des normes est très souvent imperceptible dans notre quotidien, leur importance se manifeste surtout lorsque celles-ci font défaut, tant en termes de fiabilité du produit, de sa dangerosité ou des mauvaises conditions d’hygiène et de sécurité dans notre environnement de travail, mais aussi des impacts environnementaux que peuvent avoir nos activités.
En termes de normalisation, il y a deux types d’approche : l’approche produit que l'on abordera par la création de label par exemple, et l’approche processus comme pour les normes ISO 14000 qui représentent une famille de « normes génériques de système de management ». Les normes sont « génériques », elles ont vocation à pouvoir être appliquées à toute organisation, quelle que soit sa taille, quel que soit son produit, dans tout secteur d’activité, et que l’organisme soit une entreprise commerciale, une administration publique ou un département gouvernemental.

management environnemental., aussi appelé gestion environnementale, management durable ou écomanagement, désigne les méthodes de gestion d'une entité (entreprise, service…) visant à prendre en compte l'impact environnemental de ses activités, à évaluer cet impact et à le réduire. Le management environnemental s'inscrit dans une perspective de développement durable.
Les motivations de l'entreprise peuvent être de plusieurs types : respect des réglementations, améliorer l'image de l'entreprise, améliorer les relations avec les riverains (pour les entreprises polluantes), faire des économies, obtenir une certification environnementale réclamée par les clients de l'entreprise ou un écolabel…
Le système de management environnemental (ou SME) est défini comme « composante du système de management global qui inclut la structure organisationnelle, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources pour établir, mettre en œuvre, réaliser, passer en revue et maintenir la politique environnementale » (§2.1. de la norme ISO 14050 qui définit le SME).
Les actions entreprises dans le cadre d'un système de management environnemental peuvent être :
• un écobilan des activités de l'entreprise
• l'écoconception des produits
• la prévention de la pollution
• la diminution de la consommation des ressources naturelles
• la diminution de la consommation d'énergie
• la réduction des déchets
• l'éducation à l'environnement
• la certification suivant les normes environnementales
• la mise en place de systèmes de production d'énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire thermique…)
• l'implication des fournisseurs et sous-traitants en les encourageant à adopter un système de management environnemental, démarche liée à la problématique des achats durables.
Le management environnemental utilise des outils comme l'écobilan pour déterminer l'impact des activités de l'organisme sur l'environnement. Les impacts environnementaux sont évalués en fonction de leur gravité et de leur fréquence. On doit aussi prendre en compte les effets potentiels, par exemple en cas d'accident.
Le management environnemental est amené à évoluer pour prendre en compte les résultats des mesures d'impacts, en suivant un processus d'amélioration continue. Il doit prendre en compte des contraintes réglementaires, techniques et économiques. Cette nouvelle forme de management fait appel à des compétences toutes aussi nouvelles. Certaines entreprises se font accompagner devant la complexité de la mise en place de procédures de management environnemental. Plusieurs initiatives provenant aussi bien du public que de cabinets de conseil privés ont pour but la mise en place d’outils pour faciliter l’application de ces procédures comme par exemple le manuel des achats durables 1.

ISO 14001 est applicable à tout organisme qui souhaite :
• établir, mettre en œuvre, tenir à jour et améliorer un système de management environnemental,
• s'assurer de sa conformité avec sa politique environnementale établie,
• démontrer sa conformité à la présente Norme internationale en :
o réalisant une autoévaluation et une autodéclaration,
o recherchant la confirmation de sa conformité par des parties ayant un intérêt pour l'organisme, telles que les clients,
o recherchant la confirmation de son autodéclaration par une partie externe à l'organisme,
o recherchant la certification/enregistrement de son système de management environnemental par un organisme externe.

Nb : à ce jour SMI n'a pas encore été certifiée ISO 14001. paradoxe une entreprise qui gagne beaucoup d'argent depuis les années 60 et avec un systeme arcaique de travail ( voir le moyen age ).
et c'est graçe aux habitants que SMI commençe à penser de mettre à niveau sa methode et son systeme de management...mdrrrrrrrrrrrrrr
on peut vous donner un coup de main pourtant vous avez marginalisé meme les competances de la region...
vive mon troupeau de chèvres.


2.Posté par brahim le 18/02/2012 21:35
le vrai visage de sociéeté metallurgique d'imider SMI.

Un Agent de la sécurité rattaché à la société SMI est mort le 13/02/2012 suite à un accident de travail tragique.

L’agent de sécurité était en mission de vérification au niveau de la surface accompagné de son chien de garde au alentour de 21h00, le défunt n’a pas remarqué l’existence d’une cheminée liant la surface avec les galeries souterraines ce qui a causé sa chute vers le fond sur une profondeur de 100 m.

La victime n’a été retrouvé que vers 01h00, son cadavre a été remonté par les agents de la protection civil vers 03h00 en présence des ouvriers, les responsables de la mine, la gendarmerie royale et la protection civile.

Ceci montre le niveau de sécurité et les dispositions désastreuses prises pour assurer et veiller à aux conditions de travail au sein de la mine.

A rappeler qu’il existe au niveau du terrain d’exploitation plusieurs points noirs et cheminées d’aération sans aucune indication ou signalisation, ce qui consiste une violation aberrante des moindres normes de sécurité.

Nos sincères condoléances à la famille et proches du défunt.
Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons.
un jeune marocain du 25 ans d'origine d' ASFI .pauvre victime (((d' exigences en termes de sécurité))) dont Mosieur charrat parle.

comparaison avec les propos de Monsieur charrat:

Notre fierté aujourd’hui, c’est que nous avons encouragé la création de ces entreprises sous- traitantes, les avons vues grandir et avons participé à leur développement. Elles emploient aujourd’hui jusqu’à 150 collaborateurs, chacune contribuant ainsi à la création d’emplois dans la région.
Nous ne nous ingérons pas dans la relation que peut avoir le personnel avec la direction de ces entreprises. Mais nous œuvrons toujours pour la protection du personnel et pour que les missions de ces sous-traitants soient réalisées dans les règles de l’art et en conformité avec la loi. Dans ce cadre, la mine contribue au développement des compétences des collaborateurs sous-traitants en les intégrant dans les plans de formation, leur applique((((( les mêmes exigences en termes de sécurité,))))). mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
oullah makathchmou.
je vous défi à un duel médiatique entre SMI et la comité des habitants d'imeter mais sur plaçe à la mine d'imeter....

albane.

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