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Si l’on savait que Mars avait connu, au cours de son histoire, une importante activité volcanique, les scientifiques n’avaient pas imaginé à quel point. Une équipe a découvert qu’un important cratère n’avait pas été causé par un impact d’astéroïde comme certains le pensaient jusqu’ici mais par l’éruption d’un supervolcan.
Ce cratère dénommé Eden Patera se trouve dans une vaste région martienne appelée Arabia Terra. Située dans l’hémisphère nord de la planète rouge, cette dernière s’étend sur un diamètre d’environ 5.100 kilomètres et date de plus de 3,5 millions d’années (Noachien). Or, elle est criblée de cratères dont la majorité a été causée par des impacts d’astéroïdes. Mais Eden Patera montrait lui des caractéristiques différentes aux autres.
Mesurant 55 km sur 85, il ne présente pas la forme typique des cratères d’impacts, à savoir des bords relevés, dus à l’éjection de matière provoquée par le choc et un pic central plus ou moins prononcé. Au lieu de cela, ce cratère montre un aspect irrégulier avec plusieurs dépressions. Des observations qui avaient poussé certains chercheurs à penser qu’il pouvait avoir été formé par un ancien volcan. Néanmoins, aucune trace d’une telle formation n’avait été découverte.
C’est désormais chose faite : dans la revue Nature, des chercheurs ont annoncé avoir bel et bien trouvé les restes d’un supervolcan au niveau de ce cratère. “Ce que nous avons trouvé c’est une sorte de complexe volcanique qui ne ressemble pas aux autres types de volcans que nous connaissons sur Mars”, a expliqué à SPACE.com Joseph Michalski du Planetary Science Institute. C’est pourquoi ils ont eu du mal à trouver des preuves d’activité volcanique dans cette zone, les scientifiques ne cherchaient pas le bon type de volcan.
Les supervolcans ne sont pas comme les volcans boucliers en forme de cône habituellement vus à la surface de Mars et plus jeunes, à l’instar d’Olympus Mons, le plus grand volcan connu du système solaire. Ils laissent des preuves différentes de leur présence, a commenté Michalski. Et pour cause, ce qu’on désigne par “supervolcans”, ce sont des volcans explosifs qui peuvent produire plus de 1.000 kilomètres cubes de matériau lorsqu’ils entrent en éruption.
“Ces volcans sont très explosifs, ils ne forment pas de grosses montagnes de flots de lave et ils n’ont pas le même profil topographique”, a précisé Michalski. “Peut-être avons-nous cherché un volcan bouclier tout ce temps et peut-être pour l’histoire la plus ancienne, nous devions chercher un type explosif”, a-t-il ajouté. Reste que les traces de ce type de volcans sont plus difficiles à dénicher mais l’hypothèse d’un cratère d’impact ne tenait pas la route pour Eden Patera, selon le chercheur et ses collègues. “Si ces motifs étaient des cratères d’impact, alors ils auraient connu une importante érosion. Ceci signifie qu’ils devraient être superficiels... mais ils sont très profonds. Ils présentent une profondeur qui ressemble à un cratère primaire, mais un cratère primaire est totalement préservé. Ça n’avait donc pas de sens, ça ne ressemblait juste pas à des cratères d’impact”, a poursuivi le spécialiste. En étudiant de nouveau les motifs à la surface d’Arabia Terra, Michalski et son équipe ont donné une toute nouvelle origine aux motifs observés.
Ce cratère dénommé Eden Patera se trouve dans une vaste région martienne appelée Arabia Terra. Située dans l’hémisphère nord de la planète rouge, cette dernière s’étend sur un diamètre d’environ 5.100 kilomètres et date de plus de 3,5 millions d’années (Noachien). Or, elle est criblée de cratères dont la majorité a été causée par des impacts d’astéroïdes. Mais Eden Patera montrait lui des caractéristiques différentes aux autres.
Mesurant 55 km sur 85, il ne présente pas la forme typique des cratères d’impacts, à savoir des bords relevés, dus à l’éjection de matière provoquée par le choc et un pic central plus ou moins prononcé. Au lieu de cela, ce cratère montre un aspect irrégulier avec plusieurs dépressions. Des observations qui avaient poussé certains chercheurs à penser qu’il pouvait avoir été formé par un ancien volcan. Néanmoins, aucune trace d’une telle formation n’avait été découverte.
C’est désormais chose faite : dans la revue Nature, des chercheurs ont annoncé avoir bel et bien trouvé les restes d’un supervolcan au niveau de ce cratère. “Ce que nous avons trouvé c’est une sorte de complexe volcanique qui ne ressemble pas aux autres types de volcans que nous connaissons sur Mars”, a expliqué à SPACE.com Joseph Michalski du Planetary Science Institute. C’est pourquoi ils ont eu du mal à trouver des preuves d’activité volcanique dans cette zone, les scientifiques ne cherchaient pas le bon type de volcan.
Les supervolcans ne sont pas comme les volcans boucliers en forme de cône habituellement vus à la surface de Mars et plus jeunes, à l’instar d’Olympus Mons, le plus grand volcan connu du système solaire. Ils laissent des preuves différentes de leur présence, a commenté Michalski. Et pour cause, ce qu’on désigne par “supervolcans”, ce sont des volcans explosifs qui peuvent produire plus de 1.000 kilomètres cubes de matériau lorsqu’ils entrent en éruption.
“Ces volcans sont très explosifs, ils ne forment pas de grosses montagnes de flots de lave et ils n’ont pas le même profil topographique”, a précisé Michalski. “Peut-être avons-nous cherché un volcan bouclier tout ce temps et peut-être pour l’histoire la plus ancienne, nous devions chercher un type explosif”, a-t-il ajouté. Reste que les traces de ce type de volcans sont plus difficiles à dénicher mais l’hypothèse d’un cratère d’impact ne tenait pas la route pour Eden Patera, selon le chercheur et ses collègues. “Si ces motifs étaient des cratères d’impact, alors ils auraient connu une importante érosion. Ceci signifie qu’ils devraient être superficiels... mais ils sont très profonds. Ils présentent une profondeur qui ressemble à un cratère primaire, mais un cratère primaire est totalement préservé. Ça n’avait donc pas de sens, ça ne ressemblait juste pas à des cratères d’impact”, a poursuivi le spécialiste. En étudiant de nouveau les motifs à la surface d’Arabia Terra, Michalski et son équipe ont donné une toute nouvelle origine aux motifs observés.