Marcel Khalifa à l’ouverture du Festival des musiques sacrées du monde


Mouhcine Abou Nada
Vendredi 13 Février 2009

Marcel Khalifa à l’ouverture du Festival des musiques sacrées du monde

Organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI du 29 avril au 6 juin par la Fondation Esprit de Fès sous le mot d’ordre «L’arbre de vie », le Festival, fort de son rayonnement et de sa vocation, rendra hommage au grand poète Mahmoud Darwich à travers un concert inédit d’ouverture donné par le célèbre compositeur et musicien libanais Marcel Khalifa et l'ensemble Mayadin.
S’inscrivant depuis 15 ans dans une mission universelle de paix et de rapprochement entre les peuples, le Festival, pour cette édition, a choisi une programmation aussi riche que variée alliant plusieurs formes artistiques permettant d’apporter des innovations contribuant au développement culturel et touristique.
   Selon ses initiateurs, le Festival, dont le rayonnement national et international s’accroît et s’approfondit d’année en année, revêt un impact international.
   Comme les éditions précédentes, la 15ème se veut un haut lieu culturel et musical où se vit une relation singulière entre l’art et le sacré.
   Pour la directrice générale de la Fondation Esprit de Fès, organisatrice de cette manifestation, Mme Fatima Sadiqi, le Festival de Fès des musiques sacrées du monde constitue un prolongement des éditions précédentes en veillant à apporter des nouveautés et éviter de tomber dans la monotonie.
Cette manifestation annuelle joue un rôle primordial dans l'animation de la scène culturelle aussi bien nationale, arabe qu'internationale, s'est-elle réjouie.
A cet égard, elle a rappelé le choix d'un thème révélateur de l'arbre de vie, précisant que "la vie du Festival gagne en maturité et en qualité année après année, toujours innovant, mais toujours fidèle à son message consistant en le rapprochement des peuples et des religions par le biais du sacré".
Mme Sadiqi n'a pas manqué de souligner le caractère universel du Festival des musiques sacrées du fait qu'il touche tout le monde et la réflexion qu'il suscite "n'appartient à aucune époque et aucune religion, et s'adressant à tous, sans distinction".
Côté programmation, elle a fait savoir que cette édition offrira aussi des moments particulièrement privilégiés notamment deux créations "Cordes et âmes" du célèbre violoniste de Jazz Didier Lockwood et sa rencontre avec la chanteuse marocaine Ihsane R'Miki, ainsi que "Melos-chants de la Méditerranée" où le percussionniste iranien Keyvan Chemirani croise ses tambours avec les chants de Grèce, du Maroc et d'Espagne.
De nouveaux artistes donneront rendez-vous aux mélomanes, comme Sami Yussuf, une des jeunes voix qui montent au firmament du monde arabe avec ses chansons imprégnées de foi et Marwa Wright, la reine du gospel et de la soul music de la Nouvelle Orléans.
Cette édition sera marquée également par des spectacles de danse avec la gracieuse indienne Shantalla Shivalingappa, des derviches tourneurs de Konya et de chorégraphies avec le Turc Ziya Azazi, qui réécrit à la lumière du présent l'antique giration de ces mêmes derviches, en clôturant sur une ultime invitation au voyage avec Loreena Mc Kennit, sublime muse aux chants inspirés des légendes du monde celte.
En parallèle, des spectacles intitulés "Le Festival dans la ville" et des expositions, ainsi que des représentations théâtrales seront donnés dans plusieurs places de la capitale spirituelle, avec la participation des groupes H. Kayen, Lemchaheb, Jilala et jilalyattes, Mazagan et les artistes Abdelfettah Bennis, Chrifa Kersit ou encore Hamid Kasri, Fatima Tihihite et Hamid Bouchnak.
L'ensemble Razbar d'Iran, Ah Torat et les confréries Derkaouiya avec Haj Mohamed Bennis et Issawiya avec Abdellah Yaacoubi seront aussi au rendez-vous.
Cette manifestation verra l'organisation de rencontres au musée Batha sur "L'origine du monde : Big Bang et explications divines", "L'origine de l'Homme, créationnisme et évolutionnisme", "Le questionnement contemporain sur la vie et sur la mort", "Le caractère sacré de la vie" et "La sacralisation de la femme"
A côté des musiques des grands patrimoines sacrés, qui font partie du trésor immatériel de l’humanité et qu’il convient de préserver, de faire connaître et aimer  et que le Festival de Fès veille à promouvoir, cette édition propose cette année des programmes « novateurs et inattendus ».
 Le thème l’arbre de vie ?
Toutes les traditions font une place importante au symbolisme de l’arbre.
D’après Ibn Arabi, l’arbre est symbole de l’Homme. Il apparaît avant tout sous son aspect d’universalité (Kulliya) et d’identifité (mitliya).
L’Arbre dont Adam et Eve mangèrent le fruit est mentionné dans le Coran comme « arbre de l’immortalité (Shajarate Al Kholoude ». Selon la genèse, l’arbre se trouve au milieu du Paradis. Il y a aussi plusieurs symbolismes de l’arbre dans toutes les religions : il est souvent comparé à un  axe du monde et un lien reliant le ciel et la terre. Il est enfin distributeur du breuvage d’immortalité et lié à l’eau, source intarissable de la vie elle-même.



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