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Avoir une alimentation saine ne nécessite pas de faire des efforts surhumains et cela a des effets très bénéfiques sur la santé. Ce message rassurant est la conclusion d'une très vaste étude réalisée par les chercheurs de l'université américaine Harvard, auprès de 74.000 personnes, et rendue publique jeudi.
L'alimentation des participants a été observée en détail pendant douze ans, de 1986 à 1998, puis leur risque de décéder a été mesuré, au cours des douze années suivantes, de 1998 à 2010. Pendant cette seconde partie de l'étude, les modifications dans leur alimentation ont aussi été notées. Résultats de cette enquête de grande ampleur : en améliorant de 20 % la qualité de son régime alimentaire -- par exemple en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des fruits, des légumes ou du poisson --, on réduit de 17 % le risque de mortalité au cours de cette période. A l'inverse, une détérioration de la qualité de l'alimentation entraîne un accroissement du risque de décéder de 12 %.
Les résultats de cette recherche sont jugés «très significatifs, parce qu'ils ont été obtenus sur une population très importante et sur une longue durée. On ne pourra plus objecter qu'il existe des biais statistiques ou qu'il ne s'agit pas de preuves scientifiques», considère Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Le deuxième mérite de cette publication est de démontrer qu'il n'est pas si compliqué que cela d'avoir une bonne alimentation.
«On peut avoir de très bons résultats en termes de santé en changeant son régime seulement à la marge. Ce message est plus facile à accepter pour le public. Pas besoin de tout bouleverser dans l'assiette pour que ça marche», ajoute le nutritionniste.
L'alimentation des participants a été observée en détail pendant douze ans, de 1986 à 1998, puis leur risque de décéder a été mesuré, au cours des douze années suivantes, de 1998 à 2010. Pendant cette seconde partie de l'étude, les modifications dans leur alimentation ont aussi été notées. Résultats de cette enquête de grande ampleur : en améliorant de 20 % la qualité de son régime alimentaire -- par exemple en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des fruits, des légumes ou du poisson --, on réduit de 17 % le risque de mortalité au cours de cette période. A l'inverse, une détérioration de la qualité de l'alimentation entraîne un accroissement du risque de décéder de 12 %.
Les résultats de cette recherche sont jugés «très significatifs, parce qu'ils ont été obtenus sur une population très importante et sur une longue durée. On ne pourra plus objecter qu'il existe des biais statistiques ou qu'il ne s'agit pas de preuves scientifiques», considère Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Le deuxième mérite de cette publication est de démontrer qu'il n'est pas si compliqué que cela d'avoir une bonne alimentation.
«On peut avoir de très bons résultats en termes de santé en changeant son régime seulement à la marge. Ce message est plus facile à accepter pour le public. Pas besoin de tout bouleverser dans l'assiette pour que ça marche», ajoute le nutritionniste.