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M’jid El Guerrab est député de la 9ème circonscription des Français à l’étranger
(Maghreb et une partie de l’Afrique de l’Ouest). Il a organisé un colloque à l’Assemblée nationale le 19 novembre sur l’apport positif des diasporas franco-africaines en France et en Afrique.
Ce colloque était un hommage posthume à Noureddine Karam. Noureddine est décédé voilà près d’une année déjà, suite à un arrêt cardiaque à Casablanca. C’était un
«Zmagri» qui est «retourné au bled», doté d’un savoir solide dans le domaine des radios libres.
Dans cet entretien, M’jid El Guerrab nous livre sa vision sur les apports des migrants
dans le pays d’accueil ou d’origine.
Libé : Quels sont les apports des diasporas franco-africaines en France et en Afrique?
M’jid El Guerrab : Tout d’abord il s’agit de rendre un hommage appuyé à quelqu’un qui était très cher à nos jeunes issus de l‘immigration et membre de la diaspora marocaine, en l’occurrence Noureddine Karam, décédé l’année dernière. Avec un groupe d’amis, nous nous sommes demandé ce que nous pouvions faire pour lui rendre hommage : hommage à un ami, un frère, que son âme repose en paix !
Avec lui, nous abordions souvent le sujet des diasporas «retournées au bled», les «Zmagris» comme il disait. Noureddine était arrivé au Maroc dans les années 2000. Il a, tour à tour, été animateur radio, télé et a contribué à apporter un air frais au pays à la manière des radios libres, donnant la parole aux auditeurs et animant des débats sur de nombreux sujets sociaux et politiques.
Nous avons décidé d’organiser ce moment de réflexion sur la diaspora et son apport économique, politique, culturel et social aux différents pays du Nord et du Sud.
Nous avons imaginé cet instant d’échange avec des intellectuels, des politiques et des artistes tels que Fouad Al Aroui, Yassine Belatar, Rachid Benzzine et Fatima Hall, afin de débattre de l’apport des diasporas, mais aussi de ses blocages.
La double culture au sein de la diaspora marocaine et africaine est certes une richesse. Mais aujourd’hui en France et en Europe, on observe la montée des partis populistes et nationalistes contre cette richesse culturelle apportée par les binationaux. Peut-on toujours parler positivement de la diaspora ou de la migration en France?
Justement, pour certains l’immigration est anxiogène et provoque des tensions dans tous les pays et notamment en Europe. De notre côté, nous préférons parler de la diaspora, de la mobilité internationale et de ce qu’elle apporte de positif. C’est ce que l’on fait dans le cadre de ce colloque.
Comme l’a rappelé avec force le Président de la République Emmanuel Macron, l’immigration est une chance pour la République. Et, plus qu’une chance, l’immigration constitue une richesse mais bon nombre d’opportunités et d’occasions sont ratées ou bloquées.
Une richesse économique tout d’abord. Car, comme le souligne l’OCDE dans son rapport annuel sur les migrations internationales, «l’immigration a une incidence positive, à moyen et long termes, sur la croissance économique et les marchés du travail ». En effet, « 70% de l’augmentation de la force de travail en Europe au cours de ces dix dernières années est due à la main-d’œuvre immigrée ». Les économistes du Fonds monétaire international (FMI) estiment qu’une hausse d’un point de la proportion des migrants dans la population en âge de travailler peut, dans la durée, faire augmenter de 2% le PIB d’un pays. En ces temps d’atonie de la croissance économique, où on chipote sur les 0,01% entre la prévision et le réel, tout le monde en conviendra, 2% c’est énorme ! Insistons sur ce point, d’autant plus que ces travailleurs contribuent par l’impôt et la consommation notamment, au fonctionnement de l’Etat et des services publics.
Vous êtes d’origine marocaine et député à l’Assemblée nationale. Quel rôle jouez-vous pour développer les relations entre votre pays la France et le pays de vos origines pour encourager la mobilité entre les deux rives?
Les diasporas du Nord comme du Sud, c’est un apport économique puissant. On le voit bien avec le transfert des devises et l’apport culturel. A titre d’exemple, le regretté Noureddine Karam a apporté au Maroc le concept de radio libre où les gens peuvent venir s’exprimer, évoquer vraiment leurs problèmes et parler librement. C’est un apport positif ; il y a des apports quantifiables et d’autres qui le sont moins. Cette rencontre permet justement de parler de tout cela. Nous avons essayé d’avoir une vision positive de cette mobilité internationale.
De l’autre côté, on idéalise souvent « le retour ». On l’imagine comme une forme de revanche sur le destin qu’ont voulu nous donner nos parents en immigrant en France. Mais parfois, c’est aussi un choc culturel très violent. La haie d’honneur que certains ont imaginée à leur sortie d’avion, l’arrivée du fils prodige avec la mentalité occidentale, se transforment souvent en parcours du combattant avec des haies encore plus hautes et plus difficiles à franchir qu’en France.
Devenir député en France tout en étant d’origine étrangère, est-ce un parcours facile ?
Lorsque l’on échoue, nous en sommes responsables avant tout ! Et si les structures sociales et politiques nous bloquent, nous agissons pour que la situation change. Nous nous sommes émancipés de cet état d’infériorité mentale et de déresponsabilisation. Avant, les partis politiques nous interdisaient le fait même d’être candidat parce que, nous disait-on, « Madame Michu ne votera jamais pour toi Mustapha ».
N’en déplaise à certains, Mustapha, Mohamed, Saïd, Belkhir, Mounir, Naïma, Nadia, Amélia, M’jid, entre autres, sont devenus députés !
Ils ont été élus au suffrage universel direct. Et là, je rends hommage au Président de la République qui a permis de balayer en quelques semaines ce blocage politique qui durait depuis 40 ans. Nicolas Sarkozy avait déjà fait un grand geste en nommant Rachida Dati à la tête d’un ministère régalien. En France, on peut le dire même si la marche est encore longue : nous sommes, peu à peu, pas à pas, en train de remporter ce long combat pour l’émancipation et la reconnaissance. Silencieusement. Profondément. Tranquillement.
Cette réflexion positive sur la mobilité, pouvez-vous l’imposer dans votre domaine de travail surtout en tant que député à l’Assemblée nationale ?
Evidemment, en tant que député à l’Assemblée nationale, j’ai la légitimité d’organiser cela. Notre colloque s’inscrit dans ce travail et nous avons constaté que le président de l’Assemblée nationale était présent à l’ouverture de ce colloque. Demain, nous pouvons le faire dans d’autres cadres comme les cercles scientifique, académique et culturel. Aujourd’hui, en tant que parlementaire, j’ai tenu à saisir ce moment d’hommage et de réflexion.
L’immigration contribue aussi à la richesse culturelle des pays qui l’accueillent. La diversité culturelle s’inscrit désormais de plain-pied dans la vie quotidienne des sociétés européennes. Bien qu’il puisse parfois y avoir des tensions, elle suscite toujours davantage de tolérance et d’ouverture d’esprit. C’est là un progrès qu’il faut saluer et, surtout, amplifier. Le vivre-ensemble dans un environnement culturel est l’horizon indépassable de nos sociétés développées. Notons, dans un autre registre, que les migrations ont une grande incidence sur le sport en Europe, mais aussi au niveau des tendances de l’art, de la mode, de la musique et de la cuisine.
En tout état de cause, cette richesse culturelle, politique et sociale de la diaspora franco-africaine connaît des barrières, des blocages et se heurte à une mentalité locale conservatrice, que ce soit en France ou en Afrique. Parce que souvent, l’on se focalise sur les problèmes de racisme en France et sur les discriminations subies par les enfants immigrés, mais l’on passe sous silence celles que subissent les populations françaises (souvent binationales) quand elles «rentrent au bled» comme l’on dit. Et de ce point de vue, la seconde table ronde va nous permettra d’aborder ce débat de manière franche et sans tabou pour regarder ce qui se passe aussi de l’autre côté de la Méditerranée.
Quels rôles jouent les associations dans le pays d’accueil pour mettre en exergue l’apport positif de l’immigration ?
Les associations sont un acteur principal dans ce domaine et nous, en tant que députés, nous devons nous appuyer sur tous les acteurs, qu’ils soient associatifs, économiques ou culturels. Le mouvement entre le Nord et le Sud permet à toute cette myriade d’acteurs de se réunir. Aujourd’hui, on se réunit au Parlement, mais on peut le faire dans d’autres cercles. Il faut additionner toutes ces actions ; c’est le message que je voudrais faire passer. Nous ne sommes pas dans la soustraction. Si tu es dans l’économie, tu ne peux pas parler de culture ou de social. En se rassemblant, on représente une force et une puissance pour changer les mentalités au Nord comme au Sud.
Comment les pays d’origine de la diaspora perçoivent-ils ce genre d’initiatives sur l’apport des migrants?
Dans les pays de départ comme au Maroc et en Afrique, c’est toujours perçu d’une façon positive contrairement aux pays du Nord. Les chiffres, les statistiques, les études des banques et des organisations internationales montrent que la perception est très positive. C’est ce que nous déployons dans ce genre de rencontre.
Pour prendre le cas du Maroc, personnellement en tant que berbère et issu de Khénifra et d’Ait Isshak, je constate que les gens issus de l’immigration vivant en France ont un lien profond avec leur famille d’origine et sont sensibles au développement économique et culturel de leur pays d’origine.
(Maghreb et une partie de l’Afrique de l’Ouest). Il a organisé un colloque à l’Assemblée nationale le 19 novembre sur l’apport positif des diasporas franco-africaines en France et en Afrique.
Ce colloque était un hommage posthume à Noureddine Karam. Noureddine est décédé voilà près d’une année déjà, suite à un arrêt cardiaque à Casablanca. C’était un
«Zmagri» qui est «retourné au bled», doté d’un savoir solide dans le domaine des radios libres.
Dans cet entretien, M’jid El Guerrab nous livre sa vision sur les apports des migrants
dans le pays d’accueil ou d’origine.
Libé : Quels sont les apports des diasporas franco-africaines en France et en Afrique?
M’jid El Guerrab : Tout d’abord il s’agit de rendre un hommage appuyé à quelqu’un qui était très cher à nos jeunes issus de l‘immigration et membre de la diaspora marocaine, en l’occurrence Noureddine Karam, décédé l’année dernière. Avec un groupe d’amis, nous nous sommes demandé ce que nous pouvions faire pour lui rendre hommage : hommage à un ami, un frère, que son âme repose en paix !
Avec lui, nous abordions souvent le sujet des diasporas «retournées au bled», les «Zmagris» comme il disait. Noureddine était arrivé au Maroc dans les années 2000. Il a, tour à tour, été animateur radio, télé et a contribué à apporter un air frais au pays à la manière des radios libres, donnant la parole aux auditeurs et animant des débats sur de nombreux sujets sociaux et politiques.
Nous avons décidé d’organiser ce moment de réflexion sur la diaspora et son apport économique, politique, culturel et social aux différents pays du Nord et du Sud.
Nous avons imaginé cet instant d’échange avec des intellectuels, des politiques et des artistes tels que Fouad Al Aroui, Yassine Belatar, Rachid Benzzine et Fatima Hall, afin de débattre de l’apport des diasporas, mais aussi de ses blocages.
La double culture au sein de la diaspora marocaine et africaine est certes une richesse. Mais aujourd’hui en France et en Europe, on observe la montée des partis populistes et nationalistes contre cette richesse culturelle apportée par les binationaux. Peut-on toujours parler positivement de la diaspora ou de la migration en France?
Justement, pour certains l’immigration est anxiogène et provoque des tensions dans tous les pays et notamment en Europe. De notre côté, nous préférons parler de la diaspora, de la mobilité internationale et de ce qu’elle apporte de positif. C’est ce que l’on fait dans le cadre de ce colloque.
Comme l’a rappelé avec force le Président de la République Emmanuel Macron, l’immigration est une chance pour la République. Et, plus qu’une chance, l’immigration constitue une richesse mais bon nombre d’opportunités et d’occasions sont ratées ou bloquées.
Une richesse économique tout d’abord. Car, comme le souligne l’OCDE dans son rapport annuel sur les migrations internationales, «l’immigration a une incidence positive, à moyen et long termes, sur la croissance économique et les marchés du travail ». En effet, « 70% de l’augmentation de la force de travail en Europe au cours de ces dix dernières années est due à la main-d’œuvre immigrée ». Les économistes du Fonds monétaire international (FMI) estiment qu’une hausse d’un point de la proportion des migrants dans la population en âge de travailler peut, dans la durée, faire augmenter de 2% le PIB d’un pays. En ces temps d’atonie de la croissance économique, où on chipote sur les 0,01% entre la prévision et le réel, tout le monde en conviendra, 2% c’est énorme ! Insistons sur ce point, d’autant plus que ces travailleurs contribuent par l’impôt et la consommation notamment, au fonctionnement de l’Etat et des services publics.
Vous êtes d’origine marocaine et député à l’Assemblée nationale. Quel rôle jouez-vous pour développer les relations entre votre pays la France et le pays de vos origines pour encourager la mobilité entre les deux rives?
Les diasporas du Nord comme du Sud, c’est un apport économique puissant. On le voit bien avec le transfert des devises et l’apport culturel. A titre d’exemple, le regretté Noureddine Karam a apporté au Maroc le concept de radio libre où les gens peuvent venir s’exprimer, évoquer vraiment leurs problèmes et parler librement. C’est un apport positif ; il y a des apports quantifiables et d’autres qui le sont moins. Cette rencontre permet justement de parler de tout cela. Nous avons essayé d’avoir une vision positive de cette mobilité internationale.
De l’autre côté, on idéalise souvent « le retour ». On l’imagine comme une forme de revanche sur le destin qu’ont voulu nous donner nos parents en immigrant en France. Mais parfois, c’est aussi un choc culturel très violent. La haie d’honneur que certains ont imaginée à leur sortie d’avion, l’arrivée du fils prodige avec la mentalité occidentale, se transforment souvent en parcours du combattant avec des haies encore plus hautes et plus difficiles à franchir qu’en France.
Devenir député en France tout en étant d’origine étrangère, est-ce un parcours facile ?
Lorsque l’on échoue, nous en sommes responsables avant tout ! Et si les structures sociales et politiques nous bloquent, nous agissons pour que la situation change. Nous nous sommes émancipés de cet état d’infériorité mentale et de déresponsabilisation. Avant, les partis politiques nous interdisaient le fait même d’être candidat parce que, nous disait-on, « Madame Michu ne votera jamais pour toi Mustapha ».
N’en déplaise à certains, Mustapha, Mohamed, Saïd, Belkhir, Mounir, Naïma, Nadia, Amélia, M’jid, entre autres, sont devenus députés !
Ils ont été élus au suffrage universel direct. Et là, je rends hommage au Président de la République qui a permis de balayer en quelques semaines ce blocage politique qui durait depuis 40 ans. Nicolas Sarkozy avait déjà fait un grand geste en nommant Rachida Dati à la tête d’un ministère régalien. En France, on peut le dire même si la marche est encore longue : nous sommes, peu à peu, pas à pas, en train de remporter ce long combat pour l’émancipation et la reconnaissance. Silencieusement. Profondément. Tranquillement.
Cette réflexion positive sur la mobilité, pouvez-vous l’imposer dans votre domaine de travail surtout en tant que député à l’Assemblée nationale ?
Evidemment, en tant que député à l’Assemblée nationale, j’ai la légitimité d’organiser cela. Notre colloque s’inscrit dans ce travail et nous avons constaté que le président de l’Assemblée nationale était présent à l’ouverture de ce colloque. Demain, nous pouvons le faire dans d’autres cadres comme les cercles scientifique, académique et culturel. Aujourd’hui, en tant que parlementaire, j’ai tenu à saisir ce moment d’hommage et de réflexion.
L’immigration contribue aussi à la richesse culturelle des pays qui l’accueillent. La diversité culturelle s’inscrit désormais de plain-pied dans la vie quotidienne des sociétés européennes. Bien qu’il puisse parfois y avoir des tensions, elle suscite toujours davantage de tolérance et d’ouverture d’esprit. C’est là un progrès qu’il faut saluer et, surtout, amplifier. Le vivre-ensemble dans un environnement culturel est l’horizon indépassable de nos sociétés développées. Notons, dans un autre registre, que les migrations ont une grande incidence sur le sport en Europe, mais aussi au niveau des tendances de l’art, de la mode, de la musique et de la cuisine.
En tout état de cause, cette richesse culturelle, politique et sociale de la diaspora franco-africaine connaît des barrières, des blocages et se heurte à une mentalité locale conservatrice, que ce soit en France ou en Afrique. Parce que souvent, l’on se focalise sur les problèmes de racisme en France et sur les discriminations subies par les enfants immigrés, mais l’on passe sous silence celles que subissent les populations françaises (souvent binationales) quand elles «rentrent au bled» comme l’on dit. Et de ce point de vue, la seconde table ronde va nous permettra d’aborder ce débat de manière franche et sans tabou pour regarder ce qui se passe aussi de l’autre côté de la Méditerranée.
Quels rôles jouent les associations dans le pays d’accueil pour mettre en exergue l’apport positif de l’immigration ?
Les associations sont un acteur principal dans ce domaine et nous, en tant que députés, nous devons nous appuyer sur tous les acteurs, qu’ils soient associatifs, économiques ou culturels. Le mouvement entre le Nord et le Sud permet à toute cette myriade d’acteurs de se réunir. Aujourd’hui, on se réunit au Parlement, mais on peut le faire dans d’autres cercles. Il faut additionner toutes ces actions ; c’est le message que je voudrais faire passer. Nous ne sommes pas dans la soustraction. Si tu es dans l’économie, tu ne peux pas parler de culture ou de social. En se rassemblant, on représente une force et une puissance pour changer les mentalités au Nord comme au Sud.
Comment les pays d’origine de la diaspora perçoivent-ils ce genre d’initiatives sur l’apport des migrants?
Dans les pays de départ comme au Maroc et en Afrique, c’est toujours perçu d’une façon positive contrairement aux pays du Nord. Les chiffres, les statistiques, les études des banques et des organisations internationales montrent que la perception est très positive. C’est ce que nous déployons dans ce genre de rencontre.
Pour prendre le cas du Maroc, personnellement en tant que berbère et issu de Khénifra et d’Ait Isshak, je constate que les gens issus de l’immigration vivant en France ont un lien profond avec leur famille d’origine et sont sensibles au développement économique et culturel de leur pays d’origine.