Rarement un débutant a fait aussi peur que Manchester City, qui s'attaque à sa première campagne de Ligue des champions par un match contre Naples, mercredi, avec l'étiquette d'outsider pour le titre, juste derrière les grands d'Europe.
Racheté en 2008 par le cheikh Mansour, un prince de la famille régnante d'Abou Dhabi, le club a dépensé des sommes colossales sur le marché des transferts, aux alentours de 500 millions d'euros en trois ans, pour bâtir l'un des effectifs les plus luxueux du continent.
"Leur groupe est meilleur que celui de Barcelone", a même affirmé l'entraîneur de Tottenham Harry Redknapp, avant un match de Premier League qui allait se conclure par la débâcle des siens à domicile (5-1) fin août.
"Ils n'ont pas Lionel Messi, mais à chaque poste ils disposent de deux joueurs de classe mondiale. C'est le rêve de tout manager de diriger un tel ensemble de stars", a-t-il avoué.
Les "Citizens" ont longtemps été le parent pauvre du football mancunien à côté des rivaux détestés de Manchester United au palmarès incomparable.
Mais l'année 2010-2011 a été celle du renouveau avec une victoire en Coupe d'Angleterre, leur premier trophée depuis 35 ans, et une troisième place en Championnat synonyme de ticket pour la Ligue des champions.
L'équipe a franchi un nouveau cap sur le terrain depuis le début de la saison en remportant ses quatre premiers matches tout en assurant le spectacle: 15 buts marqués, dont 6 par Edin Dzeko et 5 par Sergio Agüero.
Le Bosniaque et l'Argentin, arrivés l'un en janvier et l'autre en août, forment le quintette majeur de City avec le meneur de jeu espagnol David Silva, peut-être le joueur le plus brillant de la Premier League cet été, le puissant récupérateur ivoirien Yaya Touré et la dernière acquisition en date, Samir Nasri.
Le Français, venu rejoindre son coéquipier d'Arsenal Gaël Clichy, a fait la différence dès ses premières sorties en réussissant pas moins de quatre passes décisives en deux matches, soit quatre fois plus que pendant toute la saison 2010-2011 avec les "Gunners".
Mais la grande force de l'équipe, c'est l'extraordinaire profondeur du banc à la disposition de l'entraîneur italien Roberto Mancini.
Contre Tottenham, y étaient assis à côté de trois internationaux anglais, Micah Richards, Adam Johnson et James Milner, le fantasque italien Mario Balotelli et même l'ex-superstar du club, l'Argentin Carlos Tevez, que City s'est résigné à garder faute d'avoir pu en tirer un prix suffisant.
Avec de telles armes, on voit mal comment les "Citizens" ne se sortiraient pas de leur groupe de qualification, même si, n'étant pas tête de série, ils sont tombés sur des adversaires solides: Naples, Villarreal et le Bayern Munich.
En fait, tout le monde voit le club aller beaucoup plus loin, à tel point que Mancini s'est senti obligé de modérer l'enthousiasme afin d'éviter toute mauvaise surprise face au troisième du Championnat d'Italie.
"Je comprends que les gens s'enflamment, mais pour nous il est encore tôt. Notre objectif est de gagner la Premier League et la Ligue des champions...dans l'avenir", a-t-il dit.
Racheté en 2008 par le cheikh Mansour, un prince de la famille régnante d'Abou Dhabi, le club a dépensé des sommes colossales sur le marché des transferts, aux alentours de 500 millions d'euros en trois ans, pour bâtir l'un des effectifs les plus luxueux du continent.
"Leur groupe est meilleur que celui de Barcelone", a même affirmé l'entraîneur de Tottenham Harry Redknapp, avant un match de Premier League qui allait se conclure par la débâcle des siens à domicile (5-1) fin août.
"Ils n'ont pas Lionel Messi, mais à chaque poste ils disposent de deux joueurs de classe mondiale. C'est le rêve de tout manager de diriger un tel ensemble de stars", a-t-il avoué.
Les "Citizens" ont longtemps été le parent pauvre du football mancunien à côté des rivaux détestés de Manchester United au palmarès incomparable.
Mais l'année 2010-2011 a été celle du renouveau avec une victoire en Coupe d'Angleterre, leur premier trophée depuis 35 ans, et une troisième place en Championnat synonyme de ticket pour la Ligue des champions.
L'équipe a franchi un nouveau cap sur le terrain depuis le début de la saison en remportant ses quatre premiers matches tout en assurant le spectacle: 15 buts marqués, dont 6 par Edin Dzeko et 5 par Sergio Agüero.
Le Bosniaque et l'Argentin, arrivés l'un en janvier et l'autre en août, forment le quintette majeur de City avec le meneur de jeu espagnol David Silva, peut-être le joueur le plus brillant de la Premier League cet été, le puissant récupérateur ivoirien Yaya Touré et la dernière acquisition en date, Samir Nasri.
Le Français, venu rejoindre son coéquipier d'Arsenal Gaël Clichy, a fait la différence dès ses premières sorties en réussissant pas moins de quatre passes décisives en deux matches, soit quatre fois plus que pendant toute la saison 2010-2011 avec les "Gunners".
Mais la grande force de l'équipe, c'est l'extraordinaire profondeur du banc à la disposition de l'entraîneur italien Roberto Mancini.
Contre Tottenham, y étaient assis à côté de trois internationaux anglais, Micah Richards, Adam Johnson et James Milner, le fantasque italien Mario Balotelli et même l'ex-superstar du club, l'Argentin Carlos Tevez, que City s'est résigné à garder faute d'avoir pu en tirer un prix suffisant.
Avec de telles armes, on voit mal comment les "Citizens" ne se sortiraient pas de leur groupe de qualification, même si, n'étant pas tête de série, ils sont tombés sur des adversaires solides: Naples, Villarreal et le Bayern Munich.
En fait, tout le monde voit le club aller beaucoup plus loin, à tel point que Mancini s'est senti obligé de modérer l'enthousiasme afin d'éviter toute mauvaise surprise face au troisième du Championnat d'Italie.
"Je comprends que les gens s'enflamment, mais pour nous il est encore tôt. Notre objectif est de gagner la Premier League et la Ligue des champions...dans l'avenir", a-t-il dit.
Victoire étriquée de la RSB sur le Zamalek
