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Un porte-parole du MEK donne un bilan de six morts dont une femme et précise que le camp a été touché par des tirs de mortiers et des missiles. La mission des Nations unies en Irak a évoqué pour sa part un certain nombre de morts.
Les Etats-Unis ont retiré en septembre dernier de leur liste des groupes terroristes l'organisation Moudjahidin-e Khalk (MEK), également connue sous le nom d'Organisation des moudjahidine du peuple iranien (OMPI), qui fait partie du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) dont le siège est en France.
Le MEK-OMPI appelle au renversement des religieux au pouvoir en Iran. Il avait combattu aux côtés de l'ex-dictateur irakien Saddam Hussein lors de la guerre Iran-Irak dans les années 80.
Le groupe n'est plus le bienvenu dans l'Irak dirigé par les chiites arrivés au pouvoir après l'intervention des forces américaines en Irak en 2003 et le renversement de Saddam Hussein.
Le Premier ministre irakien Nouri al Maliki compte sur l'Iran chiite pour lui fournir un soutien politique dans la région, dominée par les sunnites, où il a peu d'amis.
L'attaque a eu lieu contre le camp du groupe situé dans l'ancien complexe militaire américain, "Camp Liberty", dans la partie ouest de la capitale irakienne, où l'essentiel des membres du groupes MEK ont été réinstallés par les autorités irakiennes l'an dernier.
Selon un policier irakien de la base, qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat, 18 roquettes Katioucha ont "atterri sur le camp" à 5h30 du matin, faisant cinq morts et 42 blessés. Des photographies et des films adressés par le MEK à Reuters montrent des corps ensanglantés couchés sur des couvertures.
Un porte-parole du groupe a indiqué ne pas savoir exactement qui était derrière cette attaque mais a estimé probable qu'un des suspects soit l'unité d'élite du corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran, la Force Al Qods.