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Intervenant à cet évènement, initié en partenariat avec la Chambre de commerce US, Younes Lahrichi, directeur de la promotion des investissements à l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), a mis en relief la stabilité politique du Maroc, ses potentialités économiques, son attractivité en tant que destination privilégiée des investissements étrangers et son positionnement sur l’échiquier africain, rapporte la MAP.
Il a fait observer, dans ce contexte, que le Royaume, qui s'est doté d'une infrastructure de haut niveau notamment dans les domaines du transport aérien et routier, a mis en place des politiques sectorielles importantes pour se mettre au diapason des exigences du marché. Il a cité, dans ce sens, les avancées réalisées dans les industries de l'automobile et de l'aéronautique qui vivent désormais au rythme d'un essor "impressionnant".
Dans le secteur de l'aéronautique où opèrent quelque 110 entreprises employant 11 mille personnes, le Maroc ambitionne d’ici 2020 de tripler les effectifs (11.000 à 35.000), d’accroître le chiffre d’affaires à l’export (de un milliard d'euros à 2,6 milliards), d’atteindre un taux d’intégration locale de 35% (plus 18 points) et de doubler le nombre d’entreprises installées dans le Royaume (200).
Il a, en outre, indiqué que l’industrie aéronautique marocaine s’est dotée de quatre écosystèmes, à savoir l’assemblage, le système électrique-câblage et harnais (EWIS), entretien-réparation et révision, et ingénierie.
M. Lahrichi a, par ailleurs, noté que le Maroc est, depuis quelques années, le deuxième plus grand investisseur africain sur le continent, relevant que la coopération renforcée entre le Royaume et le continent africain se matérialise sur le plan politique par de nombreuses visites effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Profitant de ce cadre de coopération privilégiée, de nombreuses entreprises marocaines choisissent d’investir en Afrique afin de développer leurs activités à l’international, a-t-il dit, ajoutant que ces entreprises opérant dans divers secteurs (télécoms, bancaire, mines, bâtiment, eau et électricité, gestion des ports) sont présentes dans plus d’une vingtaine de pays subsahariens.
Il a rappelé que le Royaume avait signé des accords de libre-échange avec plusieurs pays du monde dont les Etats-Unis.
M. Lahrichi a, également, mis en avant la stratégie marocaine avant-gardiste en matière d’énergies renouvelables, comme en témoigne la mise en service de la première centrale "Noor I" du projet solaire "Noor-Ouarzazate", le plus grand complexe du monde.