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Evènement incontournable pour l’ensemble de la région et pour le marché sucrier, la Conférence internationale du sucre est une manifestation organisée par l’Association professionnelle sucrière (APS) regroupant l’ensemble des opérateurs industriels marocains (Cosumar S.A, Surac, Sunabel et Suta) et l’Organisation internationale du sucre (OIS) dont les actions visent l’amélioration des conditions sur le marché mondial du sucre.
Comme annoncé quelques jours plus tôt dans un communiqué, cette rencontre a été l’occasion pour les participants dont des experts nationaux et internationaux d’échanger sur les enjeux stratégiques du secteur sucrier. Elle a permis aux professionnels marocains et internationaux de la filière sucrière de se pencher notamment sur l’impact du nouveau coronavirus (Covid-19) sur le marché du sucre, les défis liés à l’eau, les chemins de diversification et les enjeux de l’innovation et de la recherche et du développement.
Retransmise en direct sous forme de webinaire, l’édition 2021 a permis de décortiquer toute l’actualité liée à la filière sucrière, mais aussi de revenir sur les perspectives et les enjeux du marché. S’exprimant à cette occasion, le président de l’APS, Mohammed Fikrat, a déclaré que la pandémie de Covid-19 représente un challenge pour les opérateurs de la filière sucrière, rapporte la MAP.
Pour lui, ce rendez-vous est également l’occasion « de mettre en lumière le rôle du secteur agricole et, en particulier, la filière sucrière tant sur le plan de la sécurité alimentaire que celui du développement socioéconomique des régions », poursuit l’agence de presse.
Cité par la même source, le président de l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb (APPSG), Driss Radi, a pour sa part rappelé que la canne à sucre et la betterave demeurent parmi les cultures privilégiées par les agriculteurs eu égard à leur rentabilité et leur rendement.
Après avoir mis en avant l’importance de la CIS pour les agriculteurs, grâce à la présence d’experts et d’intervenants de renom, le président de l’Union nationale des producteurs des plantes sucrières du Maroc (UNAPPSM) et de l’Association des producteurs de betterave Doukkala-Abda (APBDA), Abdelkader Kandil, a rappelé que la région de Doukkala compte parmi les principaux producteurs de betterave.
Saisissant cette occasion pour aborder la question de l’eau dans ce secteur, il a indiqué que la raréfaction des ressources en eau constitue l’un des principaux défis auxquels fait face la culture sucrière au Maroc. Le secteur sucrier est hautement stratégique au Maroc. Selon l’Association professionnelle sucrière, l’activité sucrière constitue la colonne vertébrale dans cinq régions abritant la culture de canne à sucre et de betterave.
Comme l’a relevé son président lors de son intervention, cette culture concerne quelque 80.000 agriculteurs. D’après les chiffres en lien avec ce secteur, la filière génère près de 5.000 emplois permanents directs et indirects au Maroc.
Grâce au suivi des industriels, l’évolution de la productivité des plantes sucrières au Maroc a progressé au cours de la dernière décennie, affirme l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb. Une évolution qui s’explique par le suivi rigoureux du monde industriel, en termes de processus, de productivité et d’automatisation, selon Abdelkader Kandil.
Pour rappel, l’OIS est un organisme intergouvernemental voué à l’amélioration des conditions sur le marché mondial du sucre par le biais de débats, d’analyses, d’études spéciales, de statistiques transparentes, de séminaires, de conférences et d’ateliers, peut-on lire sur son site officiel.
Alain Bouithy