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Le célèbre critique de cinéma américain Roger Ebert avait écrit en avril dernier un article intitulé "Les jeux vidéos ne pourront jamais être de l'art". Trois mois et 1.480 commentaires plus tard, Ebert en a écrit un autre, où il synthétise et discute ces réactions. Lire la suite de l'article
Il y estime qu'il n'aurait pas dû afficher son opinion publiquement puisqu'il ne connaît rien aux jeux vidéos:
J'ai été un idiot de mentionner les jeux vidéos. Je ne donnerais jamais mon opinion sur un film que je n'ai pas vu. Et pourtant, j'ai déclaré comme une vérité l'idée que les jeux vidéos ne pourraient jamais être de l'art. Je le pense toujours, mais je n'aurais jamais dû le dire. Il vaut mieux garder certaines opinions pour soi.
Il cherche ensuite à définir le mot "Art" pour savoir si les jeux vidéos pourraient en faire partie, sans parvenir à une définition satisfaisante, et donc sans parvenir à répondre à sa question. Le dernier des blogs estime en fait qu'Ebert et ses contradicteurs sont passés à côté du sujet.
Pour lui, ces derniers ont évalué le jeu vidéo comme potentielle oeuvre d'art en prenant comme référence le cinéma et son esthétique, alors que "si le jeu est intéressant en tant que création artistique, ce n'est pas en tant que piètre imitation de formes connues de l'art, c'est dans sa spécificité propre, c'est à dire dans le rapport qui s'établit entre le joueur et le jeu, un rapport d'implication".
Certes les jeux vidéos ont développé leur propre culture visuelle et musicale (depuis le pixel jusqu'aux efforts d'hyper-réalisme actuels). "Mais l'essence du jeu vidéo en tant que création capable de provoquer des sensations ou des sentiments chez le joueur, son matériau principal, c'est bien l'action de jouer", estime le blogueur.
Le problème est que parler de jeu suppose un but à atteindre, explique-t-il, célébrant du coup Sim City comme "le premier chef-d'œuvre du jeu vidéo, puisqu'il échappe à ce but sportif [...] un jeu sans perdant, sans gagnant et presque sans fin".
Il y estime qu'il n'aurait pas dû afficher son opinion publiquement puisqu'il ne connaît rien aux jeux vidéos:
J'ai été un idiot de mentionner les jeux vidéos. Je ne donnerais jamais mon opinion sur un film que je n'ai pas vu. Et pourtant, j'ai déclaré comme une vérité l'idée que les jeux vidéos ne pourraient jamais être de l'art. Je le pense toujours, mais je n'aurais jamais dû le dire. Il vaut mieux garder certaines opinions pour soi.
Il cherche ensuite à définir le mot "Art" pour savoir si les jeux vidéos pourraient en faire partie, sans parvenir à une définition satisfaisante, et donc sans parvenir à répondre à sa question. Le dernier des blogs estime en fait qu'Ebert et ses contradicteurs sont passés à côté du sujet.
Pour lui, ces derniers ont évalué le jeu vidéo comme potentielle oeuvre d'art en prenant comme référence le cinéma et son esthétique, alors que "si le jeu est intéressant en tant que création artistique, ce n'est pas en tant que piètre imitation de formes connues de l'art, c'est dans sa spécificité propre, c'est à dire dans le rapport qui s'établit entre le joueur et le jeu, un rapport d'implication".
Certes les jeux vidéos ont développé leur propre culture visuelle et musicale (depuis le pixel jusqu'aux efforts d'hyper-réalisme actuels). "Mais l'essence du jeu vidéo en tant que création capable de provoquer des sensations ou des sentiments chez le joueur, son matériau principal, c'est bien l'action de jouer", estime le blogueur.
Le problème est que parler de jeu suppose un but à atteindre, explique-t-il, célébrant du coup Sim City comme "le premier chef-d'œuvre du jeu vidéo, puisqu'il échappe à ce but sportif [...] un jeu sans perdant, sans gagnant et presque sans fin".