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Alors qu’il s’apprêtait à inaugurer, dans le cadre de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, des projets dans cette commune d’environ dix mille habitants, des dizaines de personnes encadrées par des acteurs associatifs lui ont, en effet, interdit le passage et la sortie même de sa voiture. Ils ont scandé des slogans en arabe et en amazigh, lui rappelant ses promesses non tenues depuis sa nomination au poste de gouverneur dans cette province. Il devait ainsi essuyer la colère des habitants de cette commune pauvre, dépourvue de toute infrastructure.
Les gens d’Alnif ont beaucoup de raisons de manifester une telle hostilité, commente un acteur associatif. En premier lieu, aucun médecin n’exerce dans cette commune alors que la région connaît la prolifération de la leishmaniose. Ensuite, les gens endurent la pénurie d’eau potable dont l’approvisionnement s’arrête de manière récurrente. La troisième raison est l’incompétence, ajoutent des acteurs associatifs, d’un gouverneur qui n’a jamais pu donner l’impression de mettre fin aux déficits sociaux.
Il faut dire que ce gouverneur qui paraît souvent en public, en compagnie d’un député de la région relevant de la formation politique « privilégiée », a fait montre d’une incompétence manifeste récemment face aux conflits intertribaux qui se sont déroulés tout au long du mois de juillet.
Une grande anarchie avait prévalu, et la voie publique avait même été envahie par des milices tribales, sans intervention sécuritaire. Outre son mutisme, certains l’ont même accusé d’être derrière le déclenchement de ces conflits. Les associatifs clament en chœur que son ère est révolue.